Partenaire majeur pour la 3ème année, Kia motors France a eu l’idée d’organiser un road-trip reliant l’ambassade de Monaco à Paris jusqu’à la principauté, avec un parcours d’environ 1000 km au volant des Kia Niro hybride et Optima hybride rechargeable.
Les 11, 12 et 13 avril dernier, ce déroulait le salon EVER Monaco, salon dédié aux énergies renouvelables et véhicules écologiques.
Mardi 11 avril 10h, après un rapide briefing à l’ambassade de Monaco à Paris, il est grand temps de prendre la route pour ce long périple qui nous attend. Au programme du jour, prés de 500 km de route avec un passage par les routes du Parc du Morvan et des vignobles en Bourgogne mais aussi une bonne partie sur autoroute. Pour cette première étape, je me suis tourné vers le Kia Niro, dernier arrivé dans la famille Kia. Présentation et impressions.
Design
Situé entre la Kia Cee’d et le Sportage, le petit crossover opte pour un design classique, assez passe-partout, mais bien proportionné, reprenant en grande partie les trais de son grand frère le Sportage. On retrouve bien sur la calandre ‘Tiger Nose’ chère à Kia avec un effet 3D plutôt sympa.
A bord
A l’instar de son habillage extérieur, l’intérieur aussi joue la carte du classicisme. L’ensemble présente bien mais reste terne avec une ambiance noire ou grise, un peu plus de folie ou de couleurs aurait été les bienvenues, car mis à part quelques placages laqués, rien de bien foufou. Les finitions restent de bonne facture, mais trop de plastiques durs. Bon point par contre pour l’ergonomie, les commandes tombent facilement sous la main et restent intuitives. L’instrumentation numérique est elle aussi très simple d’utilisation, notamment avec les commandes au volant bien pensées, et très lisible. Idem pour l’écran multimédia dont l’utilisation est un jeu d’enfant.
Coté confort, grâce a son empattement le Kia Niro offre une belle habitabilité, notamment aux places arrière avec un espace aux jambes et un garde de toit très généreux. Les sièges avant offrent quand à eux un bon maintien.
Même si le Niro ne manque pas d’espaces de rangement, ces derniers se montrent trop peu nombreux et surtout petits a l’image de la boite a gants minuscule. Il en est de même pour le coffre, qui avec ses 427 litres (1425 litres sièges arrière rabattus) fait moins bien que la concurrence.
Finitions et équipements
En matière d’équipements, le Niro se montre généreux et ce dès l’entrée de gamme. Parmi les nombreux équipements disponibles de série ou en option, on retrouve entre autres, l’alerte de franchissement de trajectoire (LDWS) avec assistance de maintien de voie (LKAS), l’aide au démarrage en cote (HAC), détecteur d’angles morts (BSD), système de freinage d’urgence autonome, détecteur de trafic arrière (RTA), système de navigation avec écran tactile 7 ou 8 pouces compatible Android Auto, la climatisation bi-zone, radar de recul avec lignes de guidage dynamique, des connectiques USB et AUX ou encore un système audio premium JBL de 320W.
La gamme Niro ce divise en trois niveau finitions. L’entrée de gamme ‘Motion’, le milieu de gamme ‘Active’ et on fini avec le haut gamme Premium.
Tarifs du Kia Niro
L’offre de départ du Kia Niro démarre à 26 990€ hors options. Mon modèle d’essai, en finition ‘Premium’ est affiché à 32 990€ auxquels il faut ajouter 630€ pour la peinture métallisée et 800€ pour le pack cool incluant toit ouvrant panoramique et sièges avant ventilés.
Sous le capot
Un seul moteur disponible, pari risqué pour Kia. On retrouve le petit 1.6 essence GDI de 105ch combiné à un moteur électrique de 43,5ch, le tout offrant 141ch en puissance combinée. Coté transmission on retrouve la boite auto DCT6 à double embrayage.
Sur la route
Sur la route, le Niro laisse un sentiment en demi-teinte. D’abord agréable en ville (notamment notre départ de Paris) en mode tout électrique, bien aidé par une direction douce et précise, et un bon rayon de braquage. L’ensemble mécanique présente une souplesse de fonctionnement tandis que la boite à double embrayage se montre onctueuse.
Malheureusement dès qu’on quitte la ville le constat est tout autre, le passage de l’électrique au thermique se fait dans les hurlements du petit 1.6. Ce dernier se montre très bruyant, montant souvent dans les tours (on regrettera l’absence de compte tours), et très poussif, je me suis vu plusieurs fois pédale au fond et voir l’aiguille restée bloquer sur 90 ou 110 km/h donc autant dire que pour doubler y a mieux. Le châssis se montre un peu flou en conduite dynamique, l’arrière à tendance à pas mal bouger. Le freinage manque de progressivité, un peu mollasson surtout en début de course. La direction reste précise et réactive. Vous l’aurez compris, avec le Niro pas question de jouer les pilotes et son terrain de jeu favoris reste la ville.
Coté consommation, Kia annonce pour une utilisation mixte 4.4 de moyenne. Avec une conduite certes dynamique je suis monté à 6.5 de moyenne ce qui reste tout de même acceptable.
La suite de ce road trip prochainement avec cette fois-ci la berline Kia Optima.