Cette semaine, je vous invite à bord d’un SUV Urbain à succès, le temps d’un rafraîchissement nécessaire pour tenir le cap. Je vous embarque à bord du nouveau Volkswagen T-Roc fraîchement restylé dans ce coloris qui lui va assez bien (teinte bleu pétrole).
Sous le capot, on retrouve le moteur diesel TDI bien connu des gros rouleurs, celui-ci développe 150 chevaux.
Essai nouveau Volkswagen T-Roc R-Line phase 2
Découvrez en vidéo l’essai de ce nouveau Volkswagen T-Roc R Line phase 2 en motorisation diesel de 150 chevaux. Un essai détaillé puisque je vous donne mon ressenti, mes relevés de consommation, le test de l’habitabilité et les changements sur ce restyling.
Le choix du diesel : meilleur qu’un hybride ?
Une première question m’est venue durant l’essai de ce nouveau T-Roc, pourquoi choisir un moteur hybride quand certains moteurs diesel comme celui-ci consomment beaucoup moins qu’un moteur essence/hybride ?
En moyenne sur route, j’atteins aisément les 4,5 litres de consommation aux 100 km, le Volkswagen Troc TDI de 150 ch montre de véritables arguments en terme d’efficience, un atout majeur pour les gros rouleurs d’autant plus que son autonomie de 900 km dépasse largement celui d’un véhicule hybride.
Volkswagen T-Roc phase 2 : des changements nécessaires
Le Troc se refait une beauté, chose nécessaire pour tenir le niveau face à ses concurrents sur un marché des SUV urbains très concurrentiel. À noter que le succès du Troc dépasse celui de la Golf 8, le SUV des villes de chez Volkswagen est le deuxième modèle le plus vendu de la marque derrière la VW Polo.
Tour extérieur : léger coup de fraîcheur
Ce Volkswagen T-Roc restylé se veut plus sportif dans les apparences dans cette finition R-line. Si vous souhaitez plus de sport et de chevaux sous le capot, sachez qu’il existe aussi la version restylée du Troc R dont la puissance culmine à 300 chevaux sous le capot.
Pour ce Volkswagen T-Roc phase 2, dans le détail, seuls quelques légers changements sont visibles sur ce facelift. De nouveaux boucliers avant et arrière viennent muscler le design. Une nouvelle signature lumineuse avant Matrix LED s’intègre sur la face avant.
Autre nouveauté, Volkswagen a décidé d’implanter le bandeau chromé et lumineux comme sur les dernières Golf 8, Polo, Taigo… C’est d’ailleurs sur ce détail que l’on reconnaît ce restylage.
Avec une longueur totale de 4,24 m, le Troc est quelques dizaines de centimètres plus courts qu’un Tiguan et quelques centimètres plus longs qu’un Volkswagen Taigo.
À noter sur cette configuration la Teinte Bleue Pétrole du plus bel effet dont le montant de l’option à 1200€ pourra en dissuader plus d’un ! Autre option qui a aussi son effet, les jantes Misano de 19 pouces facturées 670€ offrent un look plus sportif, mais pourront faire baisser le niveau de confort avec ses pneumatiques à flancs plus courts.
Au final, il sera difficile de percevoir les différences entre le phase 1 et 2, quelques changements nécessaires à ce T-Roc pour tenir la barre encore quelques années face à ses concurrents.
Les options : 2 800€ au total
- Jantes en alliage léger 19″ ‘Misano’225/40 670 €
- Roue de secours à encombrement réduit
- avec cric 120 €
- Projecteurs 1Q.Light – Matrix LED 775 €
- Peinture Bleu Pétrole, Toit Noir 1260 €
Les tarifs : hausse des prix
La hausse des prix est justifiée par Volkswagen par une hausse des équipements de série sur les plus basses finitions.
Le Volkswagen T-Roc se positionne entre un VW Taigo et un tiguan, pas simple de se faire une place dans la gamme. Le Troc est disponible à partir de 28 000€ en motorisation 110 ch et la finition la plus basse.
En finition R-Line et moteur TDI 150 ch la facture s’élève à 42 820€.
Le prix de cette configuration reste élevé, les options citées plus hautes (options pour non-indispensables) font grimper d’un cran le tarif à 45 500€. S’ajoute à cela le Malus 2022 fixé à 190€.
L´Intérieur : enfin à la hauteur des attentes
Au premier abord, la qualité perçue est en progrès et heureusement puisque c’était le véritable point noir des premières phases, la qualité des matériaux, l’utilisation de plastiques durs était purement injustifiée pour le prix.
Aujourd’hui, les choses ont changé, ainsi, la planche de bord est moussée, la présence de similicuir dans les contre-portes participe à cette belle évolution. Mais notons qu’il persiste encore quelques plastiques durs sur certains éléments, mais rien de bien méchant. L’ensemble de l’habitacle présente bien et se hisse parmi les plus sérieux de la catégorie. Sur cette finition R-line, le T-Roc se positionne comme la référence dans la catégorie.
Dans la suite des évolutions, on retrouve le nouveau volant à méplat siglé du badge R en cuir. Seul mécontentement, la présence des touches sensitives peu pratiques au quotidien, l’erreur de manipulation est vite arrivée, le réglage du régulateur s’avère laborieux avec mes doigts 😉
Une autre nouveauté à noter sur ce restyling, le combiné de réglage de climatisation et du réglage de la température, un bloc repris sur les Golf 8 et autre Polo. J’en fais une affaire personnelle, le réglage sensitif du chauffage et du niveau de ventilation reste un sujet discutable.
Pour justifier la hausse des prix, Volkswagen l’argument sur une dotation de série plus valorisante.
À noter, toutes les finitions disposent de ces équipements :
- Digital cockpit
- Apple CarPlay et d’Android Auto sans fil
- L’accès mains libres
- Le Park Assist
- Le volant capacitif
Ambiance de nuit, petite déception pour les fans des éclairages d’ambiance
A bord, pas d’éclairage d’ambiance disponible sur ce T-Roc restylé, dommage pour certains.
Habitabilité : pour la famille
Un sujet qui plaira aux futurs propriétaires, le T-roc se place entre un Taigo et un Tiguan, le choix n’est pas aussi simple.
Agréablement surpris, l’assise des sièges R-line sont confortables aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, une bonne chose pour rendre agréable les trajets.
De l’espace, il y en a bien et surtout pour les passagers arrières, et même au-dessus de la tête. Un confort supplémentaire s’ajoute avec l’accoudoir central disponible dans cette finition R-Line. Malheureusement, le tunnel de transmission pénalise la place du milieu.
Le volume de coffre (modulable) atteint les 445 litres, les écarts sont donc minimes avec son petit frère, c’est 7 litres de plus qu’un VW Taigo et 75 litres de moins qu’un Tiguan.
Sous le capot : le meilleur des diesels
Chose étonnante, nous sommes en 2022, vous connaissez le tournant du marché automobile, et VW a choisi de garder ses motorisations diesel pour le plus grand bonheur des gros rouleurs et mangeurs de bitume.
Sous le capot se cache, le moteur 4 cylindres 2.0 litres qui développe une puissance de 150 ch et fournit un couple intéressant de 360 Nm, un moteur que j’ai déjà eu l’occasion d’essayer sur le Tiguan et l’Audi Q3. Et sur le plan des performances, associé à la boite DSG, une boîte automatique à double embrayage, le 0 à 100 km/h est affiché en 8,8 secondes et atteint les 205 km/h.
Des consommations très basses et une autonomie de 900 km !
Quel plaisir de faire le plein et de partir en vacances (ou au travail) sans se soucier de l’autonomie. Du bon sens avec ce moteur diesel conçu pour avaler le bitume.
Son atout dans cette motorisation diesel, c’est bien entendu ses consommations basses, entre 1 et 2 litres de carburant en moins au global qu’une version essence TSi de même puissance. L’autonomie de 850/900 km permet également de voyager plus loin. Ce Volkswagen Troc Diesel de 150 ch est clairement fait pour ceux qui font de la route, je pense aussi à toutes les professions libérales ou commerciales, des activités qui demandent à faire des centaines de kilomètres par jour.
Voici mes relevés de consommation sur le tableau de bord :
- Sur autoroute : 5,6 litres
- Sur route : 4,5 litres
- En ville : 7,1 litres
Réservoir : 55l
Autonomie possible : 900 km (conduite eco)
Comportement routier : pas d’inquiétude
Avec un poids de 1 450 kg sur la balance, le moteur diesel fait valoir ses kilos en plus qu’un moteur essence, ce qui impacte plus ou moins le comportement routier. Au volant, la motorisation diesel se veut légèrement plus lourde au ressenti, un couple de 360 Nm plus présent à bas régime qui participe par cet agrément de conduite. C’est l’atout majeur de ce T-Roc, même avec 4 passagers et le coffre chargé, les relances sont efficaces pour assurer un dépassement en totale sécurité.
Sur route, la direction est précise, malgré le confort des sièges, les suspensions sont fermes à basse vitesse accentuée par les jantes optionnelles de 19 pouces. Rien de dramatique, car sur de longs trajets, ce T-Roc préserve le confort de votre dos avec cette nouvelle sellerie disponible sur cette finition R-Line.
Boite automatique DSG7 : l’astuce pour plus de réactivité
Pour ceux qui préfèrent hausser le ton, en conduite dynamique, il faudra absolument enclencher la boite DSG7 en mode Sport pour profiter de la réactivité plus prononcée de celle-ci. Le comportement en virage est sain, une légère prise de roulis se fait ressentir et avec un léger sous-virage accentué en conduite soutenue. Ne jouez pas les chrono avec ce T-Roc, il n’est pas fait pour cela, en revanche pour les plus joueurs, sachez que Volkswagen sont aussi joueurs avec le T-Roc R de 300 ch (incroyable) 😉
Concurrence : le T-Roc se montre plus puissant et plus cher
Sur le marché des SUV urbains, ils sont nombreux à vouloir séduire et les 2 françaises occupent le podium des véhicules les plus vendus. Le T-Roc continue de se battre sur un marché acces-premium dont les prix sont bien plus élevés. Difficile de comparer à motorisation équivalente, le T-Roc propose des motorisations bien supérieures, l’écart de prix peut atteindre les 8 000€ avec une Peugeot 2008 130 BlueHdi GT.
- Renault Captur
- Peugeot 2008
- Ford Puma
- Nissan Juke
- Suzuki Vitara
Bilan : évolutions légères pour garder le cap
Le nouveau T-Roc se fait une nouvelle petite beauté et se met à jour pour tenir ses concurrents sur ce marché concurrentiel, les SUV compacts urbains ont visiblement encore le vent en poupe.
À mi-chemin entre un Volkswagen Taigo et Tiguan, le T-Roc garde des positions de SUV urbain. Ces trois SUV ont tous des arguments qui tiennent la route, et si je devais en choisir qu’un, je serais tenté de m’orienter vers le T-Roc pour ses dimensions et ses motorisations intéressantes (utilisation urbaine et rurale).
Au global, le Volkswagen T-Roc phase 2 est un excellent véhicule, avec une belle visibilité pour son conducteur et un confort qui rendra les trajets appréciables pour tous les occupants.
Seul son prix en hausse pourra en faire douter plus d’un, tout dépendra de vos besoins. Plus polyvalent avec des motorisations plus puissantes qu’un Taigo, le T-Roc se veut aussi plus compacte qu’un Tiguan.
L’atout majeur de cette motorisation diesel est bien entendu son économie d’usage au quotidien face à des motorisations essence bien plus gourmandes. Il n’y aura pas de motorisation hybride, Volkswagen assume ce choix et préfère électrifier ses modèles “haut de gamme”.
L’avenir nous dira si ce T-Roc restylé aura toujours autant de succès.
J’ai aimé et moins aimé
J’ai aimé
- Look en finition R Line
- Ressenti au volant
- Consommations basses
- Autonomie proche des 900 km
- Intérieur valorisant
- Coffre logeable de 445 litres
J’ai moins aimé
- Aucun moteur hybride proposé
- Sonorité du moteur diesel
- Quelques bruit air et de roulement sur autoroute
- Commandes sensitives (régulateur, climatisation…)
- Les prix en hausses
Principaux équipements de série
- 4 jantes en alliage léger 7J x 18″ ‘Nevada’ et pneumatiques 215/50 R18
- Baguette chromée sur le bas des portières
- Bas de caisse latéraux couleur carrosserie
- Diffuseur arrière noir
- Logo R-Line sur la calandre et les ailes
- Pare chocs arrière spécifiques R-Line dans la couleur carrosserie
- Pare chocs avant spécifique R-Line dans la couleur carrosserie
- Rampes de pavillon anodisées
- Vitres arrière et lunette arrière surteintées à 65
- Accoudoirs de porte et accoudoir central en similicuir
- Application décorative de tableau de bord « Piano Noir » brillante
- Ciel de pavillon en Noir
- Logo R-Line brodé sur les sièges avant
- Partie extérieure et appuie-tête en similicuir et surpiqués en Gris
- Pédalier en acier inoxydable brossé
- Sellerie spécifique avec partie centrale en tissu « Karoso », intérieur des bourrelets latéraux en microfleece Art Velours
- Seuils de portes avant avec logo R-Line
- Pack ‘Aide à la conduite
- ‘Blind Spot’
- ‘Digital Cockpit Pro’
- « Emergency Assist’
- Châssis sport : Direction progressive
- Palettes au volant sur versions DSG
- ‘Rear Assist’
- Sélection du profil de conduite
- Siège passager avant rabattable
- Système d’infotainment avec écran d’accueil R-Line
- « Sign Assist
- Système Navigation & Infotainment ‘Discover Media’ ‘avec « Services de streaming et radio via Internet » via carte SIM intégrée’*
- ‘Travel Assist
- Volant multifonction cuir, tactile avec surpiqûre et logo R-Line et capacitif : permet de vérifier que le conducteur a les mains sur le volant