Cette semaine, je me retrouve à bord de la Mercedes Classe C restylée, et je commence le jeu des sept différences… La firme de Stuttgart renouvelle l’un de ces modèles les plus vendus de son catalogue pour le mettre au goût du jour face à une concurrence bien affutée.
Fiche technique — Mercedes Benz Classe C 220d AMG Line
• Moteur : 4 cylindres 2.0l
• Puissance : 194 CH
• Couple : 400 NM
• Boite automatique : 9 rapports
• Vitesse maximum : 240 km/h
• Accélération 0-100 km/h : 6.9 s
• Réservoir : 66 litres
• Coffres : 455 litres
• Longueur : 4,69 mètres
• Consommations mixtes réelles : 4,8 L / 100 km
• Poids : 1585 KG
• Prix : à partir de 44 000 € (Avantgarde Line)
• Modèle d’essai : à partir de 50 000 € (+ 10 000 € d’options)
Essai vidéo — Mercedes-Benz Classe C 220d AMG Line
Les changements, très peu en apparence mais…
L’opération chirurgicale est assez légère vu de l’extérieur, seuls les pare-chocs avant et arrière sont légèrement retravaillés, mais pour cela il faudra s’équiper d’un œil averti pour examiner les différences. La calandre devient diamantée chose que cela n’existait pas encore sur les anciennes versions. Le dessin des optiques changent également et la découverte des modifications s’arrête là… A noter que l’on retrouve des phares 100 % LED pour une meilleure visibilité de nuit et une signature lumineuse en forme de C sur l’arrière.
Le gros du changement se fait sur les nouveaux moteurs diesel et essence pour répondre aux nouvelles normes européennes. La proposition d’une nouvelle offre technologique vient compléter la liste des changements avec les derniers systèmes technologiques actifs et passifs, comme le dépassement autonome en activant le clignotant grâce à son ingénieux système Intelligent Drive. A son volant, j’ai pu tester également la conduite semi-autonome qui mène la barque avec précision. Mercedes propose de nombreux équipements d’aide à la conduite rendant vos voyages encore plus sereins.
L’intérieur change également (un peu), à commencer par un joli volant emprunté à la nouvelle Mercedes Classe A. Le compteur se digitalise et il est désormais possible de personnaliser l’affichage.
À noter également, l’écran central de 10 pouces s’élargit et peut se commander avec les touches sensitives du volant, mais la Classe C 2019 ne reprend pas l’instrumentation inédite de la compacte étoilée.
Le moteur diesel 220d, pour les gros rouleurs
Au programme, je vous donne mon avis sur une berline routière qui me semble pour ma part assez familière. Si vous êtes à Paris ou dans d’autres grandes villes de France, sachez que si vous avez l’occasion de prendre un Taxi ou un VTC, vous avez 66 % de chance de rouler à l’arrière d’une Mercedes Classe C noire en finition Sport, rien d’officiel dans ce chiffre puisqu’il s’agit de ma propre estimation.
Plus sérieusement, à son volant, ce qui me frappe, c’est d’abord l’insonorisation du moteur diesel. Je gardais le souvenirs des anciens moteurs 220d, qui souffraient de vibrations, et qui n’étaient pas des plus discrets, surtout à froid. Les ingénieurs ont donc re-travaillé le bloc moteur diesel, un 4 cylindres dont la puissance passe désormais à 194 chevaux et 400 Nm de couple. Autant vous dire que les relances sont plus que correctes pour assurer aisément les dépassements. Pour être transparent, c’est un réel plaisir de rouler à bord tant le confort est omniprésent malgré des jantes de 18 pouces et une finition AMG Line typée sport (suspensions pilotées). L’auto vire à plat, et la précision sur le train avant est très bonne même si la direction semble un peu trop assistée et artificielle à mon goût.
La boite automatique à 9 rapports réagit parfaitement aux différentes sollicitations, le fort couple moteur permet des relances canons sans le moindre effort. Je me pose simplement la question du mode Sport Plus qui fera vibrer la zone rouge, mais il faut avouer que pour un diesel l’intérêt est assez limité.
Consommations de chameaux !
Cette Mercedes Classe C est une routière, et pour cela rouler en diesel reste économique à la pompe mais aussi en assurance. Le malus lui aussi joue en sa faveur, mais c’est bien sur ses prestations et ses faibles consommations que beaucoup de futurs propriétaires seront charmés. L’autonomie totale peut atteindre les 1600 kilomètres si vous avez le pied léger sur l’accélérateur. Avec des consommations réelles mixtes de 4,5 litres aux 100 kilomètres, ma classe C est un véritable chameau prêt à enchainer les kilomètres.
Des prix en hausses : explications
Avec cette Classe C restylée, Mercedes en profite pour mettre également à jour ses tarifs. Avec des finitions simplifiées (Business Line, Avantgarde Line et AMG Line) et des moteurs plus efficients, le constructeur allemand en profite pour augmenter l’ensemble de ses tarifs. L’explication est assez simple, puisque la finition d’entrée de gamme augment d’un rang, désormais il faudra passer par de l’Avantgarde Line pour pouvoir s’offrir cette routière. L’équipement intérieur de série est alors beaucoup plus riche. Mercedes promet un réel avantage client de plus de 3 000 €. À savoir que mon modèle d’essai est disponible à partir de 50 000 €, et en rajoutant quelques options de confort, les tarifs peuvent frôler les 60 000€.
Bilan, la Mercedes Classe C est toujours la reine des routières !
La Mercedes Classe C subit quelques mises à jour esthétiques, mais surtout technologiques pour gravir désormais à la première place de sa catégorie. Cette routière dévoreuse de bitume comblera facilement tous les gros rouleurs grâce notamment à ses faibles consommations et à son confort de première classe. La Mercedes Classe C reste donc une valeur sûre dans le monde des berlines premiums et garde son titre de reine du segment !
J’adore
• Le confort à bord
• L’agrément boite/moteur
• Design intérieur premium
• Insonorisation
• Technologie à bord
• Faibles consommations
J’aime moins
• Son prix élevé
• Trop peu de changements esthétiques
• Direction parfois trop assistée
Un commentaire
Salut, J’ai toujours préféré les BM série3, la dernière en date ct en 2017 elle était de la même année, design super et tout le reste à part une certaine fragilité des matériaux intérieur. Cette année je pense changer pour une Mercedes classe C. Le problème avec ce model c’est l’affreux écran central, c’est impensable qu’on puisse placer un écran carré de la sorte sur un tableau de bord en vague. Chez BM c’est mieux proportionné et le meilleur c’est chez Audi qui a pensé à un système amovible (j’avais une A3 limousine en 2015 de la même année). On verra bien!