Abarth 595 C Turismo, juste pour le plaisir !

Il fait beau, il fait chaud, c’est le moment d’essayer la charmante Abarth 595C Turismo reliftée. En version cabriolet, cette Abarth sur le papier promet le soleil, 165 chevaux et un toit qui se déplie en quelques secondes.

“ Et pour moins de 26 000€, elles sont rares sur le marché à vous faire vivre autant de sensations et autant de bruit dans vos tympans ! ”

Mon essai en vidéo :

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Abarth 595C Turismo, performances et fiche technique :

• Moteur 4 cylindres 1.4 T-Jet 16V
• Puissance 165 ch / Couple 230 NM
• Boite Auto robotisée à rapports
• Accélération 0 à 100 kmh en 7,3 secondes
• Vitesse maximale : 220 km/h
• Volume de coffre 185 litres
• Longueur : 3m66
• Poids 1075 kg
• Consommations annoncées : urbaine 7,8l / extra-urbaine 4,7l / mixte 5,8l
• Prix à partir de 25 900€

Lors de mes essais je vous confie en toute franchise, Il y a parfois des autos où il est difficile d’être inspiré, que le récit de mon essai risque d’être compliqué, que vais-je pouvoir leur dire ? Avec cette Abarth c’est une autre histoire. C’est la troisième que j’essaie et cette 595C Turismo phase 2 me promet de belles surprises.

Un look qui plaît

Au premier abord, pour les non connaisseurs, il s’agira d’une banale Fiat 500 cabriolet dont le propriétaire doit être fan de tuning. Pour les connaisseurs, c’est bien plus qu’une 500 bodybuildée, mais le logo Fiat s’est fait piqué par le Scorpion. Boucliers avant spécifiques, jantes 17 pouces, étriers jaunes et disques perforés, amortisseurs arrière Koni FSD, extracteur arrière et double sortie d’échappement, il est clair mon Abarth 595C est une vraie bombinette italienne. A l’intérieur trône fièrement le volant sport a l’épaisseur parfaite pour une faire le chrono d’une étape de rallye. Je continue ma visite, les compteurs sont digitaux et illisibles, à droite se trouve le bouton magic sport overboost, de l’autre côté le manomètre de mesure de pression du Turbo semble bien seul, puis les sièges sport Abarth en cuir inspirent la qualité, enfin il y a le pédalier sport…c’est chic et sport rimant avec plastiques durs, cuirs et alu, j’adore et je sens que je vais bien m’amuser à bord de mon Abarth du weekend.

L’habitabilité d’un monospace !

Je ne vais pas vous dire que cette Abarth 595c comblera les familles nombreuses, oubliez le côté pratique de cette citadine 3 portes. Mais étonnamment il y a de la place aux places avant, et juste un peu à l’arrière, de quoi accueillir 4 adultes à condition de faire quelques compromis à l’arrière. Passons en revue le coffre, encore moins pratique sur cette version cabriolet, le volume de coffre fait 185 litres, il faudra ouvrir cette petite trappe pour accéder au coffre. Le plus important n’est pas là.

Direction Trouville sur Mer en famille

En avant la petite famille, direction la mer, la plage, le soleil, la météo annonce du beau temps, raison de plus pour sortir la bombinette cabriolet. En route, je m’aperçois rapidement que le plaisir décapoté ne dure pas trop longtemps sur autoroute, c’est bruyant et les flux d’air dans l’habitacle sont gênants au-dessus de 90 km/h. Je décide recapoter rapidement. Après quelques bouchons, je n’avais qu’une seule envie, sortir au premier péage et faire mumuse avec le mode sport et ses 165 ch. Le problème c’est que je ne suis pas tout seul dans l’Abarth, j’en avais oublié ma petite famille ! J’arrive enfin à Trouville-sur-Mer, mon Abarth se fait déjà remarquer malgré le lot de grosses supercars présentes autour du Casino. Finalement je comprends l’intérêt de cette Abarth cabriolet, son terrain de jeu est bien là. Bon chic, bon sport, ça reste un plaisir de cruiser à bord.

Avec son petit gabarit, se garer devient chose facile encore plus quand le restaurant Pavillon Augustine me réserve la place VIP. Au passage si vous cherchez une bonne adresse à deux pas de la plage et du Casino, vous y serez bien reçu.

Le temps de profiter du beau temps qu’il est l’heure de partir, j’ai hâte de reprendre le volant, j’adore cette Abarth surtout le mode sport et lorsque j’ouvre la capote. En bord de mer c’est vraiment sympa de rouler en 595C. Direction Paris, je refais le plein d’essence dont l’autonomie du petit réservoir de 35 litres ne dépasse pas les 400 km avec 8 litres de consommation mixte. Ma petite fille est bien calée sur le siège arrière et a de la place, à ce petit jeu, ma petite princesse adore cette auto, surtout le bruit, “Allez papa, plus vite ! ”.

Bruyante sur autoroute avec le mode sport et sa boite auto robotisée à 5 rapports, dommage qu’il n’y est pas de boite 6 vitesses et d’accoudoir pour parfaire les parcours sur autoroute. Le trajet se termine avec les joies des bouchons parisiens.

Comportement sur route, absolument surprenante !

Une fois la famille débarquée, je suis seul à bord pour profiter du potentiel de ma bombinette italienne. Au démarrage à froid, la sonorité de l’échappement est absolument incroyable, ça ronronne, ça résonne, ça crépite encore plus avec le mode Sport. C’est juste génial et je prends du plaisir rien qu’en allumant le contact. Direction le travail, je me mets dans la peau d’un proprio qui utilise en daily cette Abarth, quel chanceux ! Je fais un détour par la Vallée de Chevreuse et ses 17 tournants, le comportement est sain, le châssis est ferme, les suspensions sont trépidantes, inconfortables, et la tenue de route accroche encore plus le bitume avec le mode TTC qui permet d’agir sur la transmission et le couple des roues avant. La direction est assez précise, et la rigidité du volant en mode sport renforce ma musculature.

Le résultat est surprenant, malgré le fait que la position de conduite soit haute à défaut d’être près du sol, les sensations et le plaisir sont plus que présents à bord. Une petite bombe sur 4 roues et seulement 165 chevaux et 1075 kg, c’est absolument remarquable qu’avec peu de puissance pour une auto résolument sportive je puisse prendre autant de plaisir cheveux aux vent. Les accélérations sont franches (0-100 en 7,3s) et l’effet boost du mode Sport associé aux à-coups de la boîte auto donnent encore plus un sentiment de puissance. Elle vit cette Abarth, loin d’être parfaite, je peux vous garantir qu’il faut avoir les deux mains rivées à son volant, elle est virile et difficile de le croire pour cette Fiat 500 musclée, mais c’est une auto qui se pilote.

Au quotidien en Abarth

En ville, mon Abarth a du caractère et ne se laisse pas faire, la polyvalence est à oublier ce qui en fait aussi son charme. J’ai trouvé son rayon de braquage assez modeste, ses à-coups de la boîte de vitesse en mode normal trop prononcés. Elle reste néanmoins conduisible au quotidien dont j’aimerais être à son volant tous les jours tant elle est incroyable. Cette auto a une âme, elle vit et ne transpire aucunement l’austérité allemande. J vous raconte une petite anecdote; je suis arrêté à un feux et je sens la vibration du moteur ou de la résonance du pot d’échappement sur le volant, j’en ai le sourire aux lèvres, ça me rappelle les essais Mustang V8. Alors oui je vais peut-être loin dans la comparaison mais je crois que le Scorpion m’a piqué pour la troisième fois.

Bilan avec cette Abarth 595c

Comment ne pas résister à cette Abarth 595 C en mode cabriolet ? Difficile de m’en séparer, car malgré ses nombreux petits défauts, je garde en mémoire le plaisir que j’ai pu avoir à son volant. Et pour moins de 26 000€, elles sont rares sur le marché à vous faire vivre autant de sensations et autant de bruit dans vos tympans ! Encore une fois le Scorpion m’a piqué, et je peux vous garantir que cette auto a du caractère et reste une bombinette unique en son genre !

Démonstration en vidéo, sound exhaust / Onboard

J’ai bien aimé

• Sonorité échappement
• sensations de conduite
• Mode sport
• Look extérieur et intérieur
• Rapport prix / plaisir

J’aime moins

• Boîte auto robotisée 5 rapports
• Suspensions trop dures
• Consommations
• Bruyante à haute vitesse
• Cabriolet au-delà de 90 Km/h

Abarth 595C Turismo : Galerie photos

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