Cela fait seulement cinq ans que Cupra s’est émancipé de Seat, devenant alors un constructeur à part entière. Une marque toute jeune donc, qui propose tout de même assez de modèles différents pour répondre aux besoins de sa clientèle. Elle dispose même d’une gamme complète de véhicules hybrides, de la compacte au petit SUV en passant par le break. Une motorisation davantage dans l’ère du temps, et qui permet en plus de limiter le malus écologique.
L’hybride au service des performances, mais aussi du porte-monnaie
Ça n’est pas une nouveauté, l’hybride est bel et bien dans l’ère du temps. Certes, ce type de motorisation va, pour l’heure en tout cas, être amené à disparaître en 2035, toujours est-il que cela permet d’allier performances et écologie. La partie électrique du moteur vient en renfort du thermique, donnant ce fameux coup de boost, abaissant les consommations et faisant également tomber les rejets de CO2. Une recette gagnante donc, puisque la voiture hybride proposée par Cupra est de na ture puissante, et serait donc lourdement impactée par les différentes taxes relatives à l’écologie.
Le cas particulier de la fiscalité Belge
Certes, les voitures hybrides sont plus intéressantes que les modèles thermiques, en France comme ailleurs. Cependant, la Belgique dispose d’un système fiscal particulier, qui entraîne tout de même quelques dépenses supplémentaires. Là-bas, les acheteurs doivent payer une taxe de mise en circulation ainsi qu’une taxe de circulation. La première doit être réglée lors de l’achat de la voiture, et peut être nulle dans le cas de véhicules électriques, et grimper à plus de 10.000 euros pour les modèles les plus polluants. Quant à la taxe de circulation, elle doit être réglée chaque année. Son montant peut aller d’une centaine d’euros à plus de 2.000 euros pour les voitures les plus puissantes, et est calculé à partir du nombre de chevaux fiscaux.
Cupra Leon E-Hybrid : pour les citadins
La Leon est l’un des best-sellers de Seat, comme la Golf chez Volkswagen. Il est donc normal de la retrouver dans le catalogue de Cupra, y compris dans sa gamme hybride. Celle-ci est donc équipée d’un bloc 1.4 essence, couplé à un bloc électrique, le tout développant au choix 204 ou 245 chevaux. Une petite compacte stylée, capable d’aller titiller sa cousine germanique la Golf GTI, mais qui peut également parcourir 60 kilomètres en mode tout électrique.
Cupra Leon Break E-Hybrid : le choix des familles
Celle-ci reprend globalement les mêmes motorisations que la compacte, y compris dans cette version hybride. On retrouve donc le même moteur essence associé à un moteur électrique pour une puissance allant de 204 à 245 chevaux. La même recette avec de l’espace en plus, un choix malin pour les familles qui aiment voyager rapidement.
Cupra Formentor E-Hybrid : l’ami des aventuriers
On prend les mêmes et on recommence. La motorisation de ce Formentor hybride est exactement la même que sur les Leon et Leon Break, et est encore une fois déclinée en version 204 et 245 chevaux. SUV oblige, une famille sera encore plus à l’aise que dans la Leon Break pour les longs parcours. En revanche, le Formentor est sensiblement plus lourd, les performances s’en ressentent donc quelque peu, tout comme les consommations.
Le choix de la rédaction
Il est bien difficile de choisir parmi ces trois modèles, étant donné qu’ils partagent tous la même motorisation, et affichent à peu de choses près les mêmes performances. Reste tout de même le type de carrosserie pour les différencier. Si l’on devait se risquer à choisir, notre cœur irait vers la Leon Break E-Hybrid. Sous ses airs de break familial, certes assez énervé, cette voiture peut en réalité être une alternative esthétiquement plus fun à la Skoda Octavia RS, en offrant même un supplément d’âme issu de ses gênes Ibériques.