Le choix est large pour conduire la voiture de ses rêves. Direction le circuit de Lohéac où mon choix se porte sur deux extrêmes. Pour ma part je choisis l’Alpine A110 pour le plaisir de conduite. Et pour madame qui m’accompagne, elle se contentera de la plus puissante du plateau, avec la dernière Ferrari 488 GTB !
Le circuit de Lohéac
Situé à proximité de la ville de Lohéac et du célèbre circuit de rallycross, le tracé est très technique et offre quelques libertés en virage et en ligne droite. Avec plus de 2,4 kilomètres de pistes, il est assez amusant de prendre du plaisir sur l’enchainement des virages à basse et à haute vitesse.
Prise en main en Alpine A110
En vidéo, mon essai avec la dernière Alpine A110
Enfin, j’ai entre mes mains la petite berlinette made in France. L’Alpine A110 autant désirable parmi le lot de supercars qui attire la foule et les plus passionnés. Je m’installe à son volant pour découvrir l’intérieur. L’habitacle fait très sport sur la disposition du volant et des commandes. J’observe une petite touche de luxe également avec des notes de cuir intégrées sur les contre-portes floquées du drapeau Français. Le savoir-faire est bien là et la petite sportive française de Dieppe chercherait bien à en découdre avec nos amis d’outre-Rhin.
Bien installé dans les sièges baquets, le maintien semble optimal pour une conduite très sport. J’allume le contact, j’active le mode Sport pour plus de sonorité et de plaisir, c’est parti pour quelques tours. Dès les premiers mètres, l’Alpine respire et pousse très fort malgré sa faible puissance, les 250 chevaux suffisent amplement sur ce tracé Breton.
L’A110 se dandine dans chaque virage, le transfert de masse se fait ressentir, me ballotant à droite à gauche, je vis avec l’auto, je fais corps avec le châssis, tout en écoutant cette belle mélodie bien travaillée. Quel plaisir à son volant, comme scotché à chaque accélération, le petit moteur 1.8 L 4 cylindres crache le feu !
Le sourire est bien présent, je prends mon pied ! La Française est plaisante à conduire, et loin d’être aussi radicale qu’une Alfa Romeo 4C, l’Alpine se dote d’une direction précise, mais manque de mordant et d’endurance sur le freinage. Malgré cela, elle reste très charmante et amusant à piloter sur circuit.
En vitesse de pointe, j’ai pu atteindre les 180 km/h avant de taper un gros freinage et d’enchainer le « pif paf » avec une succession de virages. À plus de 58 000 € et quelques centimes, l’Alpine A110 a de quoi vous procurer pas mal de bons moments, d’autant qu’elle accélère aussi fort qu’une Porsche 718 Cayman, puisqu’elle elle abat le 0 à 100 Km/h en 4,5 secondes !
Madame B pilote une Ferrari F488 GTB !
Ma compagne aime les belles voitures, et pour l’occasion elle a eu de la chance puisqu’elle essaie la plus puissante du plateau. En effet, la Ferrari F488 GTB intègre un moteur V8 aidé par deux turbos qui développe au total 670 chevaux. L’Italienne a de quoi séduire puisque sa sonorité est envoutante en activant le mode Race. La belle affiche des performances dignes de supercars avec une accélération démoniaque. Le 0 à 100 km/h est effectué en seulement 3 secondes. La vitesse max atteint les 330 km/h et un tarif qui frôle les 230 000 euros sans options…
Bien que novice, Madame B, pour les intimes, aime l’automobile. Pour tout vous dire, c’est la première fois qu’elle conduit une italienne aussi puissante. Rassurée par la qualité des conseils de son instructeur, elle évolue sur la piste en douceur. La première étape consiste à retenir le tracé, et au bout de quelques tours le circuit s’imprime un peu plus facilement dans notre mémoire.
La deuxième étape consiste à accélérer le rythme en entrée et en sortie de virage, l’instructeur teste en réalité les capacités du stagiaire. Si ce cap est positif, alors la seconde étape sera de parfaire et d’affiner ses trajectoires, ses zones de freinage et d’accélération. La vision est également un élément très important pour améliorer son pilotage, avoir le regard lointain permet d’être précis.
Ensuite, pour les plus experts, le moniteur instructeur pilote pourra vous faire passer en mode séquentiel, ainsi vous maîtrisez au mieux le passage des rapports pour plus de plaisir. L’expérience de pilotage se termine déjà pour madame B, sourire aux lèvres et pleins de souvenirs en tête et en vidéo, elle pourra revoir ses exploits et sa vitesse de pointe qui atteint tout de même les 200 km/h en ligne droite.
Quelques tours de drift en BMW M3 E90
Motorsport Academy nous fait la surprise, que dis-je… le show, en BMW M3. En tant que passagers, nous avons le droit à quelques baptêmes de drift. Bien évidemment, la BMW M3 à moteur V8 et véritable propulsion dérape plus facilement, aidée par une paire de gommes spécifiques. Bien accroché à ma ceinture, j’écoute avec attention l’instructeur pilote sympathique au passage qui nous donne quelques conseils pour réaliser de belles dérives.
L’idée c’est de délester l’arrière de l’auto et de donner brutalement un gros coup de volant pour maintenir la dérive en maintenant et en ajustant la pédale d’accélérateur. En théorie, ça parait simple, mais en pratique, faire un drift à 130 km/h au premier virage venu reste assez technique et difficile. À réaliser bien évidemment sur circuit et encadré par des professionnels.
Mes remerciements à Motorsport Academy pour cette invitation en Bretagne à découvrir l’ensemble du dispositif de tous les stagiaires qui se sont offerts pour le plus grand plaisir des stages de pilotage.