« Buveur de SP98 », voici comme je me présente dans ma description. Mais diantre… que fais-je en cette fin d’été devant un show-room ressemblant autant à un Apple Store qu’à une concession, prêt à prendre le volant du dernier jouet du constructeur californien Tesla : la Model 3 ?
Viscéralement attaché aux vocalises de nobles mécaniques et à l’odeur de l’essence, quelle mouche m’a piqué pour que je sois là, sur le site de Tesla, à configurer cette Model 3 qui pourrait rejoindre mon garage ? À deux doigts d’en réserver une, je vous explique ce qui a opéré en moi ce virage à 180°…
Tesla a réussi à rendre une voiture électrique passionnante ! Technologique et premium, enchainer les kilomètres à son bord est une expérience à des années-lumière de ce que l'on connaît aujourd'hui…Électrisante ?
Le futur ? - 100%
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Carrément !
En vidéo – Tesla Model 3 Performance
Sans fioriture, une vraie voiture de designer
Lors de son annonce sur le papier, je dois avouer ne pas avoir été véritablement conquis par le look de la Model 3. Moins élégante qu’une Model S et dotée de fesses haute-perchées un peu à la façon d’un Model X, la 3 semblait un peu massive et assez peu dynamique. Après quelques jours à la côtoyer et à la retrouver chaque matin, mon regard sur elle a changé…
Plus que pour n’importe quelle autre voiture, le défi de Tesla était de faire travailler ensemble des designers et des ingénieurs, deux visions, deux écoles. La Model 3 est le fruit de cette collaboration entre de fins esthètes et des fous de mathématiques : une voiture au dessin simple mais recherché à la fois. Un cocktail réussi où l’essentiel est de mise : aucune fausses entrées d’air ou calandre inutile, des rétroviseurs profilés, des poignées de portes intégrées à la carrosserie, de larges surfaces vitrées et des lignes tracées par le vent. De la pureté à l’heure où la plupart mettent des fausses canules d’échappement ? Alléluia.
La Model 3 est toute en fluidité, sculptée par les flux d’air et dessinée de façon à n’opposer qu’une résistance aérodynamique minime. Elle incarne parfaitement la philosophie de Tesla, à cheval entre l’optimisation de l’énergie et des performances incroyables. Avec ses magnifiques jantes de 20 pouces, ses étriers rouges et son petit béquet en fibre de carbone, notre version Performance, qui coiffe la gamme, a d’ailleurs un sacré style. Plus d’une tête s’est tournée sur son passage ; la Model 3 ne laisse personne indifférent, sans pour autant devoir en faire des masses pour être sexy.
Un cocon zen et technologique
L’esprit essentiel du design extérieur s’exprime encore plus à bord, où Tesla met une claque monumentale à l’industrie automobile… Un volant, deux boutons pour la musique et l’autre pour le régulateur de vitesse, deux commodos pour les essuie-glaces et le sélecteur de vitesse, deux pédales, un écran énorme. Et… c’est tout.
C’est tout, puisque tout se passe sur ce merveilleux écran de 15,4 pouces placé à l’horizontale, là où Model S et Model X jouent la carte d’une instrumentation derrière le volant et d’une immense interface verticale. La Model 3 parait ainsi plus jeune à bord, et l’ensemble épuré de cette écran unique m’a tapé dans l’œil. Une dalle rappelant furieusement celle d’un iPad Pro, d’ailleurs : écran très-haute définition, couleurs parfaites, réactivité exceptionnelle et ergonomie on ne peut plus soignée.
Même si j’ai une certaine appétence pour tout ce qui a un écran et une interface (de la montre au frigo), je craignais un peu d’être paumé dans les menus d’une usine à gaz en guise de voiture. Il n’en est rien, Tesla a développé une interface propriétaire de qualité, où l’on sent que l’IHM a été pensée par des humains, pour des humains. Une fois le menu principal et son fonctionnement assimilés avec le gentil monsieur de chez Tesla, on retrouve rapidement les commandes utiles (mais aussi inutiles), et le conducteur comme son passager utilisent avec plaisir ce joyau de technologie.
Tout centraliser (de la clim’ avec les réglages de la direction des flux d’airs du bout des doigts aux paramètres de rétroviseur) dans un écran était un pari osé, mais finalement plus que réussi tant on se plait à naviguer dans les menus pour se façonner un petit cocon à la carte.
Ma dernière épopée à bord d’une Tesla remonte à 2015, année où la Model S était le seul modèle de la gamme. Tesla était encore le trublion des constructeurs, cette marque de niche qui intriguait sans inquiéter. J’avais été déçu par la piètre qualité générale de l’habitacle de la grande berline, tant en terme de qualité des matériaux que de leurs assemblages.
En quatre ans, Tesla a mis le paquet, et ça c’est cool. Plus aucun craquement, plus de jointures approximatives ou d’alignements moyens, la Model 3 propose une ambiance à bord soignée, plutôt bien finie, et globalement très accueillante. Elle ne cherche pas à reproduire la quasi-perfection d’un cockpit Audi en terme de qualité perçue, mais elle offre des prestations d’un bon niveau de standing avec des plastique de qualité et une expérience inédite.
Car au-delà d’une présentation novatrice, la Model 3 offre à ses occupants une expérience de voyage rarement vue dans une berline. Ses vastes surfaces vitrées, dont le magnifique toit et son verre intelligent anti UV/infrarouge, inondent de lumière un cocon recouvert de cuir blanc 100 % vegan. Le système HiFi à 14 haut-parleur propose un son d’une qualité plus qu’appréciable, et les douillets fauteuils vous invitent au voyage… L’ambiance minimaliste et zen à tendance scandinave est de mise. Un bonheur.
Le futur de la mobilité
En arrivant sur le Vieux-Continent avec sa Model S il y a quelques années, Tesla a emmené avec elle son éco-système. S’affranchissant des infrastructures publiques et du bon-vouloir des municipalités à installer des bornes de recharges, rentrer dans l’environnement Tesla, c’est aussi et surtout balayer d’un revers la principale appréhension à l’achat d’une voiture électrique : la recharge.
La firme californienne a mis au point deux types de chargeurs, pour éviter d’avoir à chercher une borne au fin-fond d’un village ou à souscrire à l’un des nombreux abonnements disponibles en France et en Europe… En contrôlant le développement et l’implantation de ses stations de charge, Tesla prend une longueur d’avance monumentale et avance un sacré avantage pour ses clients. Pouvoir charger de façon sûre, fiable, rapide et peu coûteuse (voire gratuite) son véhicule électrique lève les craintes d’une grande majorité de prospects.
Avec son réseau de Superchargeurs (qui propose des charges rapides à 150 kWh, et même bientôt 250 kWh avec la nouvelle génération fin 2019), on peut charger –très– rapidement jusqu’à 80 % de batterie et repartir en moins de 35 minutes avec environ 300 km d’autonomie (sur autoroute). La solution idéale, et peu coûteuse (environ 8 € une charge de 20 % à 80 % de batterie, et 15/16 € une charge complète) pour remettre du jus sur la route des vacances pendant les pauses. Surtout que ceux-ci sont placés à des endroits stratégiques : le long des autoroutes, et toujours à côté d’un hôtel ou d’une aire avec Wi-Fi, restaurant/café et toilettes.
À côté des iconiques stations de Superchargeurs, Tesla collabore avec des établissements pour installer des Chargeurs à Destination, un autre type de charge, moins rapide (env. 15 kWh) mais gratuite pour le client. Ces chargeurs se trouvent dans des restaurants, des gites, des hôtels, des sites touristiques, et permettent de faire l’appoint de batterie pendant un repas ou une visite, ou de charger à 100 % pendant sa nuit.
Bien évidemment, à côté de ce rassurant réseau de charge, notre Model 3 a pu être chargée gratuitement sur les chargeurs de centre commerciaux en libre-accès, et même sur une vulgaire prise 220V, la même que celle sur laquelle votre grille-pain officie chaque matin.
C’est LA question que vous nous avez tous posée sur les réseaux sociaux : « Mais quelle est son autonomie ?! » La réponse se trouve à la fin de la vidéo, mais histoire de vous spoiler un peu : c’est au-delà de mes attentes !
Une intelligence hors-pair (et quelques gadgets)
Et pour être sûr d’arriver à destination, la Model 3 embarque sûrement le système de navigation le plus intelligent qui soit. En rentrant sa destination, il calculera tout seul les arrêts Superchargeurs (si nécessaire) avec le temps de pause/de charge, ainsi que l’autonomie à l’arrivée. Des fonctionnalités rassurantes, et surtout fiables : jamais je ne suis arrivé à destination avec une autonomie dégradée par rapport à l’estimation initiale de l’algorithme. De quoi faire confiance quasi-aveuglement en ce système de pointe. On laisse ainsi le système décider de ses pauses sur son trajet.
La navigation en elle-même repose sur les cartes, sur les vues satellite et sur les informations trafic de Google Maps. Le tout étant mis à jour quotidiennement en 4G grâce à une SIM intégrée à la voiture. Pas d’Apple CarPlay ou d’Android Auto, Tesla garde la main mise sur son interface, et on comprend pourquoi tant elle est bien conçue et remplie de fonctionnalités…
Une fois en charge pendant quelques dizaines de minutes, comment occuper l’attente ? Tesla a prévu le coup avec un nombre assez incroyable de petits gadgets et de passe-temps disponibles sur l’écran multimédia (pour la plupart uniquement à l’arrêt) : des jeux qui se commandent au volant et aux pédales, un navigateur web, un accès complet à Spotify, et même un mode « feu de cheminée », qui chauffe l’habitacle et les sièges de la Model 3, allume un feu sur l’écran principal, et diffuse le son du crépitement avec une playlist dédiée. Une vraie voiture de développeurs da la Silicon Valley pleine « d’easter egg », je ne peux que valider.
Une clé, quelle clé ?
Futur oblige, pas de clé physique en tant que telle. Tesla livre une carte d’accès/de démarrage, mais c’est son smartphone et l’app Tesla qui centralisent toutes les fonctionnalités de la voiture. Relié constamment en bluetooth et en 4G à la voiture, il permet ainsi de déverrouiller/verrouiller la voiture, de la démarrer, mais aussi de commander une pléiade de fonctionnalités à distance : ouverture du coffre, klaxon ou appel de feux pour retrouver sa voiture sur un parking, réglage de la température à bord, localisation en temps réel, ou encore activation des modes dédiés aux voituriers et du mode sentinelle, qui permet d’activer les caméras de la voiture à l’arrêt et d’enregistrer tout ce qui se passe autour.
L’app Tesla permet aussi de visualiser l’état de sa batterie avec l’autonomie restante, les performances de la charge en cours, ou de trouver l’emplacement des chargeurs Tesla autour de soi puis d’envoyer directement la navigation vers l’un d’eux aux système de navigation.
Et puisque cette voiture compte plus de ressemblances avec un iPhone qu’avec une voiture lambda, elle se bonifie avec le temps grâce à des mises à jour logicielles régulières. Tesla affine son algorithme de conduite autonome en continu, et apporte aussi de nouvelles fonctions à ses voitures au fil des mois.
On ne se lasse ainsi jamais de sa Model 3, qui reçoit fréquemment de nouveaux gadgets à bord et de nouvelles fonctionnalités on ne peut plus pratiques. Par exemple, la V10 fraichement sortie vous permet notamment de fermer les vitres à distance ou de regarder Netflix ou YouTube pendant que la belle se recharge.
Conduite autonome : la surdouée
Tesla capitalise depuis plusieurs années sur son niveau avancé de développement en ce qui concerne la conduite autonome. Conscient que la conduite sur autoroute est loin d’être la plus passionnante, le constructeur équipe aujourd’hui ses modèles de différents degrés d’autonomie. De série, la voiture compte déjà un régulateur adaptatif de vitesse et un mode de conduite autonome dans les bouchons : nul besoin de toucher aux pédales, la Model 3 s’arrête et repart seule en s’adaptant au trafic environnant avec une efficacité rarement vue chez la concurrence généraliste.
À cela s’ajoute un maintien automatique de la trajectoire qui est assurément l’un des plus réussis du marché, ce qui permet de laisser la voiture gérer sa course sans trop s’en soucier. Si la loi ne nous obligeait pas à laisser les mains sur le volant, on pourrait aisément laisser opérer le système embarqué tant il est efficace. Les huit caméras veillent au grain, et jouent aussi le rôle d’ange-gardien avec des systèmes de sécurité et d’alerte qui avertissent le conducteur en cas de danger à 360°.
En échange de 6200 € (à l’achat ou même après), il est même possible d’opter pour la conduite autonome avancée : la Model 3 sera alors capable de changer de voie, de s’insérer sur l’autoroute, de s’arrêter et de repartir à un stop… bref, de se passer de nous en fait ?
Du plaisir à son volant
Prendre du plaisir au volant d’une voiture qui se veut être un moyen de mobilité plus qu’un instrument de passion automobile, est-ce vraiment possible ?
La Model 3 a cet avantage énorme d’être aussi douée en intelligence artificielle avec sa conduite autonome que lorsque vous décidez de reprendre le contrôle et de mener la danse. De son accélération stratosphérique à un comportement dynamique redoutable, elle surprend véritablement par sa capacité à enchainer les virages et à laisser loin derrière une très grande majorité du paysage automobile.
Quand on abat le 0-100 en 3,4 secondes sans aucune latence et sans aucun passage de vitesse, beaucoup ne cherchent même à tenter le duel avec vous au feu-rouge. Mises à part quelques hypercars, il n’y a de toute façon pas grande chose de roulant qui pourrait vous inquiéter. Collé au fond de son siège avec un sourire impossible à masquer, on rentre dans l’Hyperespace et on change de dimension… wahou ! Tesla ne communique pas sur la puissance totale de sa Model 3 et de ses deux moteurs dans notre version Performance, mais il semblerait d’après un passage sur un banc de puissance qu’elle développerait un peu plus de 500 ch.
Avec ses batteries placées dans le plancher, la Model 3 reprend quoiqu’il en soit toutes les qualités routières inaugurées sur Model S : un centre de gravité extrêmement bas qui gomme toute sensation de roulis. On a une réelle sensation d’agilité à son volant, avec son petit volant et sa direction au feeling 100 % artificiel mais très précise. Les Michelin Pilot Sport et l’amortissement typé dynamique parachèvent l’ensemble. La Model 3 Performance porte définitivement bien son appellation, elle décoiffe et pourrait bien faire de l’ombre à la BMW M3 !
Paradoxalement, avec un tel niveau de performances, je me suis tout de même bien plus amusé à économiser les watts et à profiter de cette sérénité si caractéristique des voitures électriques. L’absence totale de bruit autre que celui du vent incite à lever le pied et à profiter de l’instant. Le cocon accueillant de la Model 3 et ses prestations premiums vous font en quelque sorte oublier les chiffres (et sensations) exceptionnels qu’elle est capable d’offrir.
Le plaisir à bord d’une Tesla ? Ouvrir les fenêtres et n’entendre que les feuilles voler sous roues et les bruits de la nature. Vitres fermées, on se retrouve alors dans une bulle reposante où les kilomètres passent sans encombre. L’expérience Tesla, c’est aussi cet environnement de voyage on ne peut plus agréable.
Pas si chère qu’on ne le pense
Après l’autonomie, la deuxième question la plus posée était relative au coût d’une Model 3…
La gamme débute aujourd’hui à 42 600 € (bonus de 6000 € déduit), sans que vous n’ayez rien à rajouter pour que votre voiture ne roule. Ni batteries à louer, ni abonnement de charge à acheter, ni frais d’activation à prévoir : à ce tarif, vous avez une Model 3 avec environ 370 km d’autonomie réelle, tous les équipements de série nécessaires et 1500 km de charge offerte sur le réseau de Superchargeurs. Le prix de n’importe quelle berline essence de 200 ch un tantinet équipée, non ?
La gamme s’axe ensuite autour du modèle Grande Autonomie (560 km d’autonomie en WLTP) à 53 000 € et de notre modèle Performance (530 km d’autonomie en WLTP) à 57 990 €. À part la teinte extérieure et la couleur de vos cuirs, vous n’aurez pas non plus d’options particulières à cocher.
Moins de 60 000 € dans une voiture dont les batteries sont garanties 8 ans ou 197 000 km, sans entretien annuel à prévoir autre que le changement des consommables (pneus plus plaquettes de freins, mais puisqu’on ne freine jamais avec le freinage récupérateur…), et surtout sans une goutte d’essence à mettre ? Faites le calcul sur quelques années : une Model 3 vous reviendra sûrement moins chère que n’importe quel autre SUV ou berline équivalent.
Ça n’est d’ailleurs pas pour rien si le constructeur en vend des brouettes depuis sa sortie en mars 2019 : 25 % des voitures électriques vendues sur notre continent sont des Tesla. Les concessions sont prises d’assaut, les bateaux en provenance de Californie déferlent sur l’Europe, et la Model 3 est la voiture électrique la plus vendue sur le Vieux-Continent.
Le constructeur s’adapte d’ailleurs à cet afflux de nouveaux possesseurs avec l’arrivée de nombreux nouveaux Superchargeurs en France et en Europe, et de centres de services supplémentaires. Espérons que les autorités publiques fassent de même, et accompagnent cet essor de l’électrique avec une mutation des infrastructures… Rien n’est moins sûr.
Le futur, c’est maintenant
Pionnier dans le développement de la voiture électrique, Tesla n’est plus cet OVNI du paysage automobile observé de loin par une industrie de l’automobile un tantinet trop fière pour penser être inquiétée par une entreprise de la Silicon Valley. La firme d’Elon Musk a pourtant lancé une dynamique mondiale et influencé de manière incroyable les décisions de la plupart des grands constructeurs automobiles. Aujourd’hui, l’électrique est incontournable et tous s’affairent à proposer leur réponse à Tesla.
De Mercedes à Audi en passant par Peugeot, Volkswagen ou Mazda, les acteurs majeurs ont déjà développé ou s’apprêtent à lancer une voiture électrique grand-public. Tous les constructeurs veulent aujourd’hui leur Model 3, ce modèle iconique qui démocratise en quelque sorte une nouvelle forme de mobilité, une expérience inédite qui va au-delà même de l’automobile et qui incarne l’automobile du XXIe siècle.
Avoir une Tesla, c’est adopter une vision différente de la route et du voyage. Prendre son temps, profiter de l’instant, voir sa voiture comme une autre pièce de la maison plus qu’un simple outil pour se déplacer… Le géant californien a d’ailleurs lancé Energy, un dispositif basé sur des panneaux solaires ou des tuiles spécifiques qui alimentent sa maison, mais aussi sa Model 3/S/X/Y. À l’image de son CEO, Tesla déborde d’idées et de concepts aussi incroyables qu’excitants. Une entreprise visionnaire et passionnante, dont la Model 3 est le nouveau porte-étendard.
Le coup de foudre
Plein d’a-priori et d’idées pré-conçues sur l’électrique après une première expérience en 2015, cette nouvelle virée en Tesla a radicalement changé mon regard sur la voiture branchée. Il faut dire que la marque américaine vous prend par la main et vous rassure là où vous craignez de vous retrouver en difficulté par rapport à votre bonne vieille voiture à essence.
La Model 3 m’a tapé dans l’œil. Elle m’a démontré qu’on pouvait ne pas faire de bruit et atomiser 99 % des voitures à un feu rouge, elle m’a donné envie de respecter les limitations de vitesse malgré ses 550 ch, elle a ravi le geek que je suis par ses fonctions et gadgets totalement futiles et donc indispensables, elle m’a fait découvrir une nouvelle facette du plaisir de conduite tout en me démontrant qu’elle me coûterait moins cher au quotidien qu’une voiture « normale ». Cette bulle de sérénité incite à voyager encore et encore tant les kilomètres à son bord sont incroyables. La voiture idéale pour cohabiter dans le garage avec une MX-5, une Alpine ou une 911 ? Assurément. Bravo Tesla.
6 commentaires
Très bon article ! Cependant, les Models sont fait pour être rangés dans cet ordre: « S/3/X/Y » !
Merci pour votre retour. Effectivement, c’est la signature Tesla !
Bonjour. Très heureux propriétaire d’une Modèle 3 dual motor long range pack performance depuis un bon mois maintenant (grise avec jantes 19’’), je ne peux qu’acquiescer totalement à votre article, c’est simple, j’aurais pu écrire la même chose tellement je suis d’accord avec vous à 100%. Beaucoup de mes amis & connaissances ont fait ou sont en train de faire le swap vers l’électrique et vers Tesla en particulier, et personne n’est déçu, alors que tous sont d’anciens conducteurs de berlines type allemandes si vous voyez ce que je veux dire. Pour résumer, c’est un changement d’état d’esprit très profond & très rapide qui s’opère en ce moment, la modèle 3 pouvant être considérée comme le catalyseur principal de ce changement, du en grande partie à l’excellence de sa conception sur tous les points de vue. Les seules critiques négatives seraient peut être le réseau commercial et les services associés ou de nets progrès sont à faire, mais pour le reste ……..
Si je devais améliorer un point, c’est le volant. Qu’est-ce que je le trouve moche… Un joli volant comme sur un allemande et se serait parfait.
(Je n’en possède pas pour l’instant, mais ma société change sa politique sur les voitures de fonction et va faire rentrer Tesla au catalogue… J’hésite. Pas simple de dire adieu a un bon vieux V6 de chez Audi…)
Elles arrivent prochaînement, probablement un peu de retard dans les livraisons suite à la fermeture de l’usine avec le covid-19, mais je suis impatient de les voir en vrai. J’ai un pote qui en à une en pré-commande, livraison prévue en septembre, on verra ce que ça donne !
Excellent article qui reflète parfaitement mon expérience avec une TM3 AWD LR acquise en juin 2019 , équipée du boost en décembre et totalisant 30.000 km à ce jour,
Ce véhicule est un pur bonheur !