Imaginez le temps d’un Week-end voir évoluer des autos de légende : Ferrari, Porsche, Peugeot et Audi Groupe B, des pilotes de légende : Bruno Saby, Sébastien Loeb, Gilles Panizzi, dans un lieu de légende : l’autodrome de Linas-Monthléry.
Les 23 et 24 Septembre derniers avait lieu un événement auto-moto qui devient désormais un incontournable pour les passionnés de belles mécaniques, Les Grandes Heures Automobiles 2017.
Revivez Les Grandes Heures Automobiles ici en vidéo
La maturité d’une épreuve classique
LGHA (Les Grandes Heures Automobiles) est un festival jeune, c’était seulement sa troisième édition. Pourtant, d’année en année la montée en puissance est fulgurante, en 2017 les plateaux et les invités étaient dignes de manifestations beaucoup plus renommées. Enfin une organisation qui a sut faire revivre à cet autodrome chargé d’histoires mécaniques, ses heures de gloires, pour le plus grand bonheur des spectateurs venus en masse.
Du beau dès les parkings
C’est en Abarth 595 Pista que j’ai pu rejoindre le parking au milieu de l’anneau. Déjà, ici, l’ambiance règne : des dizaines de Porsche, de Ferrari, de lotus sont garées de ci de là. Si vous aimez l’automobile, comptez déjà une heure à déambuler autour des belles garées. Le plaisir est d’autant meilleur qu’autour de vous, sur le bank (pan incliné), déjà les moteurs vrombissent… Mise en situation immédiate !
Direction les Paddocks
Après le parking, les paddocks sont en vue, le premier me donne des palpitations, ce sont les Groupes B. Dans les années 70-80, les groupes B ont fait la gloire des rallyes mythiques, avec à leurs volants des pilotes eux aussi Mythiques. Imaginez la 205 T16 pilotée par Bruno Saby, l’Audi Quattro de Walter Rörhl ou de Michèle Mouton. Des R5 turbo, Ferrari 308, on ne sait plus où donner de la tête. Je le re-dirai plus tard mais on a déjà un grand sentiment de liberté et de confiance, on déambule tranquillement, sans barrières, autour des autos, on les touche (avec respect), on parle aux pilotes, bref on vit sa passion !
Deuxième Paddock, arrêt cardiaque !
Après avoir traversé le beau village club et l’imposante infrastructure Peugeot, s’offre à nous un deuxième espace où, personnellement, ma mâchoire s’est décrochée pour ne jamais reprendre sa place initiale. Tout d’abord le très francophile Peter Mullin avait envoyé des autos françaises d’exceptions, comme cette sublime Avion-Voisin C15 de 1928. En avançant un peu plus, ce sont là encore deux légendes qui trônent dos à dos, une McLaren F1 de 1995 et une P1 de 2016, avec comme immatriculation F1 JOY et P1 JOY, comme quoi la fortune n’exclut pas le bon goût et l’humour. S’en suivait une autre pistarde bien connue, la Ferrari 250 SWB (les vrais puristes diront Paso-Corto). Mais le plus beau (pour moi) restait à venir…
David Piper et ses beautés vertes
Mon cœur s’est arrêté à la vue des voitures de David Piper, voir réunies une Porsche 917, une Ferrari 365 P2, une Ferrari 330 P3, une Lola T70, Une Ferrari 250 LM c’est tout bonnement magique, le coup de grâce pour mon petit cœur de passionné. À savoir que Mister Piper était présent himself, ce grand nom de la course automobile qui a même participé et malheureusement perdu une jambe sur le tournage du mythique film « Le Mans » de Steve McQueen. Cet anglais est à lui seul le porte parole de l’esprit automobile britannique, des bolides à plusieurs dizaines de millions d’euros mais qui restent dans leur jus et qui courent encore et toujours, just race.
En mouvement, c’est encore meilleur
Pour se remettre des émotions dans les paddocks, rien de tel que d’aller en bord de piste. Tout d’abord, le show Peugeot, où comment trois grands gamins (Panizzi, Saby et Robert) ont offert un beau spectacle à bord de leurs jouets (306 Maxi, 205 T16 et 307 WRC). Puis c’était au tour de Sébastien Loeb de refaire tourner sa 208 Pikes Peak, tout simplement impressionnant. Ensuite, les différents plateaux se sont enchainés, et les belles endormies des paddocks se sont réveillées dans un bruit de tonnerre mécanique. Il est difficile de décrire l’émotion de les voir rouler, d’autant plus qu’une très grande partie du circuit est accessible au public, le Bank, les chicanes, les tribunes, cet autodrome est vraiment parfait pour ce type d’événement.
Au cœur de la passion avec les passionnés
LGHA n’est pas qu’une simple exposition de voitures, où le visiteur doit se contenter d’une vue de loin et où quelques privilégiés ont accès aux voitures. Ici tout le monde est un VIP, l’événement s’est construit pour le public, autour du public et avec le public. Comme quoi en France nous sommes capables de créer des fêtes populaires avec des plateaux d’exceptions. Il ne me reste qu’une simple question : quoi de mieux en 2018 ? Je suis certain d’être encore émerveillé, il me reste un an pour raccrocher ma mâchoire et reposer mon cœur !
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