Cela fait déjà 17 ans que le Nissan X-Trail a pris place au sein de la gamme. Véritable best-seller à échelle mondiale avec plus de 3,7 millions d’unités écoulées en trois générations depuis 2000, il s’est rapidement placé à la place de leader sur le marché des crossovers.
Fort de ce succès, Nissan ne compte pas s’arrêter là et propose un renouvellement de la gamme X-Trail qui débarquera en concession courant novembre. Nous avons pu effectuer en exclusivité quelques kilomètres à son volant…
Notre essai du Nissan Xtrail 2018
Look - 75%
Vie à bord - 80%
Finition - 73%
Technologie - 75%
Comportement - 78%
Plaisir de conduite - 75%
76%
Best-seller de Nissan et pionnier du segment des SUV, le Nissan X-Trail subit un restylage taillé pour affronter la concurrence avec un design rafraîchi, des finitions en progrès et un équipement mis à jour.
Design : une mise à jour sans bouleversement
À première vue, ce nouvel X-Trail est sensiblement identique à la version précédente, le changement s’opérant via de petites retouches ici et là. Premier signe, il reçoit à son tour la nouvelle calandre « V-motion Grill » spécifique au nouveau style de la marque nippone. Les blocs optiques avant re-dessinés apportent une nouvelle signature lumineuse plus moderne, tandis que les feux arrière passent au full LED. Les boucliers avant et arrière ont eux aussi étaient revus pour adopter un style plus robuste et gagne quelques touches de chrome. De nouvelles baguettes de protection latérales chromées viennent habiller le profil du crossover. Le nouveau NissanX-Trail gagne aussi en longueur avec 50 mm de plus que la version précédente pour atteindre presque 5 mètres (4,690 m). L’ensemble reste agréable à l’œil, un style classique mêlant élégance et robustesse, mais peut-être un peu trop passe-partout.
À bord : plus qualitatif, toujours aussi pratique
Un peu à l’image de son petit frère, le Qashqai, le style intérieur ne casse pas les codes de la marque. La planche de bord est d’ailleurs quasiment identique au Qashqai, de quoi lancer une partie du jeu des sept différences entre les deux modèles. Le X-Trail reçoit également le nouveau volant à méplat déjà vu sur les Micra et Qashqai. L’ensemble reste bien pensé et intuitif, les commandes sont simples et facile d’accès. L’aspect global gagne en qualité, les finitions ont progressé, les matériaux de meilleur facture mais quelques plastiques restent indignes d’une finition premium et quelques soucis d’assemblage font défaut à l’ensemble.
Les sièges ont eux aussi étaient revus, avec des contours d’assise plus marqués pour un meilleur confort. A l’arrière, le confort est omniprésent et l’espace aux jambes est des plus généreux. A noter que le Nissan X-Trail est aussi disponible en version 7 places.
Côté coffre, la capacité a été améliorée grâce à un dessin de coffre re-travaillé, il gagne ainsi 15 litres lui permettant d’atteindre un volume de 565 litres pour la version 5 places. Tous sièges rabattus, ce dernier peut accueillir un volume total de 1996 litres. Pour plus de simplicité, le coffre reçoit l’ouverture main-libre.
Gamme et équipements : statu quo
Côté gamme, pas de surprise non plus, le Nissan X-Trail se décline en 4 niveaux de finition déjà connus sur les autres modèles de la marque, Visia, Acenta, N-connecta et Tekna.
Le Nissan X-Trail se montre particulièrement généreux en matière d’équipements à l’instar de son petit frère le Qashqai avec lequel il partage la plupart de ses équipements. Parmi les quelques nouveautés mises en avant on retrouve entre autre, le système anticollision arrière intelligent, de la reconnaissance des piétons s’ajoutant au système de freinage d’urgence, du système ‘Stand Still Assist’ qui complète l’aide au démarrage en cote, des feux de croisement équipés AFS (Adaptive Front Lighting System), de la vision panoramique 360°, de l’alerte de franchissement de ligne, de la reconnaissance des panneaux ou du système d’aide au stationnement « Park Assist ».
Pour les mélomanes, Nissan, en partenariat avec Bose, a développé un nouveau système audio premium équipé de 2 tweeters de 25 mm installés à la base du pare-brise, d’un woofer de 165 mm placé dans chaque porte avant, d’un medium de 130 mm dans chacune des portes arrière et pour finir 2 woofers de 115 mm intégrés dans une enceinte de 7.7 l située dans le coffre. Un amplificateur numérique huit canaux est installé sous le siège passager.
Intelligence artificielle : un pas de plus vers la conduite autonome
Tout comme le Qashqai, le Nissan X-Trail proposera le système de conduite autonome appelé ProPilot.
Une fois enclenché, ce système contrôlera à la fois la direction, l’accélération et le freinage tout en maintenant le véhicule dans sa voie quelque soit sa vitesse. Il s’appuie sur trois technologies, le Lane Keep Assist (LKA), l’Intelligent Cruise Control (ICC) et le Traffic Jam Pilot (TJP).
Le ProPilot sera disponible courant 2018 sur le Nissan X-Trail.
Tarifs
N’ayant pas encore reçu la grille de tarifs, je ne peux malheureusement pas vous donner le moindre chiffre. Ceci dit, Nissan a annoncé une fourchette tarifaire très proche de la gamme actuelle.
Sous le capot
Nissan propose trois motorisations différentes pour la gamme X-Trail. Outre le DCi 130 déjà connu, l’X-Trail accueille le DCi 177 lancé cet hiver. Vous êtes plus essence ? Et bien un seul choix s’offre a vous avec le DIG-T 163. Ces moteurs peuvent être accompagnés d’une boite manuelle 6 rapports, ou de la boite automatique Xtronic. Le X-Trail sera disponible en deux ou quatre roues motrices (All-Mode 4x4i).
Sur la route
Une fois en route, ce nouveau X-Trail nous montre de suite ses qualités routières. Le châssis n’a pas subi d’évolution et offre une très bonne tenue de route à l’X-trail, l’amortissement n’est pas en reste non plus. La direction est agréable et souple. L’insonorisation a été bien travaillée, mieux que sur le Qashqai en tout cas. Le moteur DCi de 177 ch se montre suffisant, pas un foudre de guerre certes mais suffisant, il offre une souplesse et un confort de roulage malgré un réel manque de puissance à bas régime. À bord, le confort est bien présent apportant un coté cocon et voyageur au Nissan X-trail que ce soit à l’avant qu’à l’arrière.
Point fort du Nissan X-Trail : ce mode 4×4 qui lui permet de sortir aisément des sentiers battus. Avec ses réglages boite courte et son blocage de transmission (2 RM /4 RM), l’X-Trail ne démérite pas en mode tout-terrain et lui permet même de se montrer un peu plus fun. La tenue de route reste exemplaire malgré des pneus adaptés pour la route, le Nissan démontre une belle polyvalence.
Bilan
Le Nissan X-Trail évolue peu, mais bien. Mieux fini, mieux équipé et s’adaptant aux nouvelles technologies, il conserve sa polyvalence tout en se modernisant. Arrivé à l’âge de la maturité, et malgré un style un peu trop classique, le Nissan X-Trail est prêt à affronter une concurrence aux dents longues (Peugeot 5008, Renault Koleos ou encore Skoda Kodiaq) en s’imposant comme une valeur sûre sur le marché des crossovers sept places.
J’ai aimé
- Design plus moderne…
- Finition en progrès…
- Confort
- Polyvalence
J’ai moins aimé
- … Mais sans grande originalité
- … Mais quelques défauts d’assemblage
- Motorisations peu dynamiques
Notre essai du Nissan Xtrail 2018
Look - 75%
Vie à bord - 80%
Finition - 73%
Technologie - 75%
Comportement - 78%
Plaisir de conduite - 75%
76%
Best-seller de Nissan et pionnier du segment des SUV, le Nissan X-Trail subit un restylage taillé pour affronter la concurrence avec un design rafraîchi, des finitions en progrès et un équipement mis à jour.
4 commentaires
Pingback: LSDW > prêt pour le combat ! – Cars Passion
La possibilité 4×4 du X-Trail lui donne l’avantage par rapport au 3008 Peugeot,
lequel restera « planté » dans une pente à 5% et 5 cm de neige fraiche….
On ne verra donc pas, ou très peu, le 3008 dans les régions au dessus de 1000
mètres.
Peugeot était pourtant passé maitre en 4×4 il y a de nombreuses années…
Mais leur manque de vision à long terme a fini par éliminer des projets
porteurs tels que les motos au moment ou les autres avaient vu plus loin que
le bout de leur nez.
Pour exemple, leur lenteur pour entrer dans la fabrication des monospace, alors
que Matra leur offrait leur brevet. C’est finalement Renault qui, sautant sur
l’occasion va l’acquérir et lancer l’Espace avec ce que l’on sait de réussite.
Bref, des dirigeants courts d’esprit et de vision…
Par forcément une vision à court terme mais plutôt une stratégie à long terme orientée purement économique, c’est mon simple avis.
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