Réveil difficile pour cette deuxième journée lors de nos essais en Seat Leon Cupra, je ne vous le cache pas, le petit dèj fait du bien et nous ne tardons pas à remonter en voiture, des paysages sublimes nous attendent. Nous démarrons la voiture, qui a été nettoyée pendant que nous dînions hier soir, et voila que la vallée s’inonde du son du 2,0L TSI de 290 chevaux.
Nous filons à travers les pins, avec le souvenir toujours du road trip de Top Gear dans un coin de la tête, nous roulons sur les traces du trio infernal pour écrire notre propre histoire. Nous nous arrêtons un vingtaine de kilomètres plus loin pour faire quelques photos de la voiture, le soleil se lève à peine et on peut voir les rayons du soleil percer à travers les arbres et illuminer la voiture.canada goose pas cher
Le programme de ce matin est très simple et la consigne a été très claire, il fallait profiter au maximum de la face Nord ce matin car cet aprem la route est bloquée pour une épreuve cycliste. De ce fait, nous avons tracé et digéré la face Sud très rapidement afin de profiter au mieux de cette merveilleuse route.
Les virages en foret se transforment vite en lacets de montagne et nous prenons de l’altitude. Le paysage est juste sublime, époustouflant ! En s’arrêtant sur un dégagement dans une épingle, la vallée était à nos pieds, une vue imprenable et fabuleuse, comme dans les magazines Geo que mon père lisait quand j’étais petit. Instant incroyable.
La Transfăgărășan en Seat Leon Cupra, 100 km sur les plus belles routes du monde !
Nous continuons de grimper pour arriver sur un tunnel aussi sombre que mon c…ouloir en pleine nuit, on y croise pourtant des promeneurs, des cyclistes pataugeant dans l’humidité produite par la roche et les cours d’eau qui ruissellent le long de la montagne. On ne voit que le point blanc au fond du tunnel. Pas pour les claustrophobes.
La sortie arrive et un petit village en haut de la montagne nous accueille avec son marché et ses restos dans les chalets. Nous traversons ce mini village façon point ravitaillement et se découvre alors la Face Nord.
Le changement est radical, fini les routes défoncées, place à une route refaite, des lignes plus blanches que blanches et surtout les barrières de sécurité sur les extérieurs des virages peintes en rouge et blanc, même sanction pour les pseudos vibreurs à l’intérieur des virages !! Génial, on croirait presque que ça a été fait exprès, mais en tous les cas c’est un régal pour les yeux, une vue imprenable sur ce coté de la vallée et surtout une vision idyllique pour un accroc de la trajectoire comme moi. On surplombe la route sur une dizaine de kilomètres et voir les voitures, les motos et les bus arpenter ce flanc de la montagne est juste magique.
Mais bon fini de bavasser, il faut en profiter aussi, c’est surtout le moment car il n’y a plus personne devant nous. En route, on active le mode CUPRA, ce qui change le comportement de la voiture, amortissement plus ferme, direction plus précise et la sonorité se fait aussi plus présente. Je ne vous cache pas que nous avons pris un pied monstre, la voiture ne bronche pas entre les accélérations bien franches et les freinages appuyés, mais aussi les changements d’appuis. Cette route est juste merveilleuse, et je vous avoue que je me suis demandé si les 290 chevaux allaient suffire pour nous rassasier, et bien ils sont largement suffisants, il n’en fallait pas plus !
Midi, l’heure de la bouffe mais surtout du rendez vous pour ne pas rester coincé sur le bord de la route à regarder des vélos toute la sainte journée. Nous arrivons au sommet, au village étape pour le coup, les installations pour accueillir cette étape du tour de Roumanie sont déjà en place, nous nous frayons un chemin pour aller jusqu’au parking à coté du tunnel par lequel nous sommes arrivés ce matin, une partie est taillée à même la roche. On peut même voir quelques neiges éternelles.
Un chalet culmine un peu plus haut, on traverse le marché, ses odeurs et ses souvenirs pour nous rendre dans ce chalet/restaurant Cabana Paltinu.canada goose pas cher
Spécialités de la région et on repart mais nous décidons quelques minutes d’échanger les voitures avec Kwamé et Julien. Le modèle que nous avions était la version SC ou coupé 3 portes avec la boite auto. Du coup nous récupérons la version 5p ou 5 portes en boite méca, conduite un peu différente, constat, la boite auto c’est vraiment top.
Nous revoici sur les routes du versant sud que nous avons fait le matin même, nous dépassons l’hôtel pour retrouver le barrage, le voir sous un autre jour.
Nous croisons une autre Leon Cupra qui nous dit qu’ils sont allés voir le château de Dracula. Bon on pousse jusque là bas, ce serait dommage de louper ça. Je vous parlais un peu plus haut de l’Empaleur, et bien notre ami Vlad III, c’est Dracula ! Quelques 1500 marches nous séparent de la demeure mythique de Dracula, construite au XIIIème siècle, sa forteresse culmine à 800m de haut, de quoi voir arriver les assaillants.
Cette page d’Histoire tournée, nous reprenons la route à un rythme soutenu, la route défoncée par endroit nous oblige à ralentir quelque peu mais à aucun moment la voiture n’a montré de faiblesse, vaillante, elle a répondu présente tout au long de la journée, et que ce soit Thomas ou moi, on ne va pas se mentir, nous nous sommes fait plaisir, et nous avons pris un pied monumental durant cette journée.
On refait le plein en fin de journée pour pouvoir être au top pour ce troisième jour qui s’annonce pas mal du tout. Et on taille la route pour le Teleferic Grand Hotel, pardon, notre hôtel… et petit fait assez étonnant, on croise une fête de la voiture, et un bouchon mais que de voitures gros calibres, payant et sans avoir de monnaie locale, c’est compliqué, de ce fait repos, la journée a été longue.
Superbe Hôtel, avec un grand « H », salle de sport, spa, salle de jeux, et même un mariage franco-roumain… étonnant cet hôtel…
Nuit bien méritée avec des souvenirs plein la tête et les mirettes… La suite au prochaine épisode…