Omega SpeedMaster Racing, le rapport entre un panda et une montre n’est pas forcément facile à discerner au premier abord. Je ne vous parle pas de la Fiat panda, espèce automobile aujourd’hui détruite par la rouille, je vous parle de la couleur d’un cadran, véritable icône du racing vintage.
Le panda une espèce horlogère rare
Parmi les fanatiques d’horlogeries il y a des familles et des sous familles, des intégristes et des fétichistes. Les amateurs de cadrans ‘panda’ font partis d’une frange de puristes adeptes d’espèces rares. Le cadran panda est défini par la disposition de ses compteurs et par leur couleur. Cette organisation du cadran n’est d’ailleurs pas propre à une marque. Depuis les années soixante beaucoup de maisons horlogères ont proposé ce type de montre. Parmi les grands noms présents on retrouve l’Heuer Autavia, la Rolex Daytona et bien évidemment l’Omega SpeedMaster qui fut conçue initialement pour les pilotes automobiles.
La bouille du panda
Un cadran panda disposera de deux à trois compteurs disposés de telle manière qu’ils représentent les yeux et la bouche de l’animal. Etant entendu que pour un puriste il faudra trois cadrans placés respectivement à 9h, 3h et 6h. La couleur est extrêmement importante, faisons simple il faut un contraste de blanc et noir. Personne n’a encore découvert de panda rose et vert, ou alors après avoir consommé quelques substances prohibées.
En positif ou en négatif
Les cadrans panda sont en général blancs avec des compteurs noirs, on peut trouver également des cadrans noirs avec compteurs blancs, qui seront nommés reverse-panda. C’est le cas du calibre qui m’anime pour cet article, l’Omega SpeedMaster Racing. Véritable outil de chronométrage cette montre est destinée au sport automobile, le contraste noir/blanc visant à une meilleure lisibilité instantanée. La lunette tachymétrique servant à calculer des vitesses.
Un chronographe pourquoi ?
Qui de nos jours utilise encore un chronographe sur une montre ? à vrai dire personne, à moins que, perdu au fin fond de la jungle, vous n’éprouviez le besoin de calculer la vitesse du Jaguar qui vous poursuit ! Les chronographes n’ont aujourd’hui qu’un caractère esthétique et cela suffit bien à les justifier. De manière tout à fait subjective, je trouve que ces compteurs contribuent à l’équilibre général de ce garde-temps. Sur une montre Racing le rappel aux tableaux de bord des autos classiques est flagrant, d’autant que sur la SpeedMaster Racing les compteurs ont une finition type « nid d’abeille ».
Un choix de connaisseur
Ce calibre est incontestablement un choix de connaisseurs, il réuni toutes les qualités pour séduire un public exigeant. Tout d’abord son esthétique mais également sa qualité de finition irréprochable et pour finir son mouvement de très haute qualité. Le chronographe est basé sur une technologie de ‘roue à colonne’, gage de précision et de qualité. L’échappement co-axial est également de la partie, permettant une longévité accrue et une meilleure précision grâce à la réduction des frottements. Dernier détail important, le spiral en silicium permettra de réduire les interactions des variations de températures et des champs magnétiques.
Collection idéale
Ce chronographe figurera en belle place dans une collection de montres racing, d’autant plus que le rapport prestation/tarif est extrêmement intéressant. Seul petit reproche son boitier de 40mm qui peut paraitre petit sur certains poignets, il est indispensable de l’essayer au préalable en boutique.
Pour un modèle aussi iconique et si bien réalisé, 4000 euros me semble un tarif extrêmement raisonnable surtout en comparaison de quelques modèles concurrents qui ne vous offriront pas forcement plus de qualité ou de prestige, mais qui se négocieront entre 2,5 et 10 fois ce tarif. Alors oui, ce sera mon choix à l’heure de m’offrir une Omega !
Un commentaire
Bonjour,
Je voulais savoir si vous aviez trouvé cette magnifique Speedmaster et si par pur hasard vous saviez où se la procurrer?
Bien à vous