Dans ce deuxième épisode, j’essaie l’Infiniti Q50 diesel Sport de 170 chevaux, une berline premium où je vais voir de plus près ses réelles capacités routières !
Après avoir fait le tour de mon Infiniti Q50 dans mon article précédent où l’impression de luxe, de qualité, d’élégance marquent l’identité de cette berline premium. Voyons de plus près les prestations routières sur un parcours mixte entre routes, autoroutes et villes, un essai grandeur nature tel que j’aime en faire dans la région des Yvelines. Plus de 900 kilomètres d’essai pour tester le potentiel de cette Infiniti Q50 diesel de 170 ch où sa consommation devrait être mesurée et raisonnée…
Infiniti Q50 2.2d 170, AVIS, ESSAIS, PERFORMANCES, PRIX :
Look - 90%
Plaisir de conduite - 80%
Vie à bord - 70%
Comportement - 85%
Prix - 81%
FINITION - 85%
TECHNOLOGIE - 89%
83%
[En bref] L'Infiniti Q50 reste la plus charmante et la plus élégante de sa catégorie, n'en déplaise à ses rivales tout fraîchement renouvelées, la Q50 reste au goût du jour et reste également une alternative sérieuse sur le segment des berlines premium. A condition de faire quelques sacrifices, si vous êtes prêt à oublier le bruyant moteur diesel 2.2d de 170 chevaux, la Q50 vaut le détour et possède de nombreux atouts.
Quelques chiffres de notre Infiniti Q50 Sport 2.2d :
[one_half]
– Moteur 4 cylindres 2.2d turbo de 170 ch
– 400 Nm de couple
– Accélération 0-100 km/h en 8,5 s
– Puissance fiscale 9 cv
– Émission CO2 124 g/km
[/one_half]
[one_half_last]
– Vitesse max de 231 km/h
– Coffre de 510 litres
– Conso moyenne réalisée : 6 litres/100 km
– Boite auto à sept rapports
– Poids 1744 kg (boite auto)
– Prix à partir de 36 990€
[/one_half_last]
Faire de la route en Infiniti Q50
Sur mon essai de plus de 900 kilomètres, j’ai pu tester de nombreuses situations, de quoi bien exploiter le potentiel du moteur 2.2 diesel. À première vue, cette configuration mazoutée reste bruyante et le bruit est présent dans l’habitacle (moteur froid), hey Raymond, stop le tracteur on ne s’entend pas !
Au quotidien, la souplesse du moteur et les bonnes reprises sont agréables et permettent de profiter du confort plus qu’appréciable. Issu de la collaboration avec Daimler, le moteur 4 cylindres diesel affiche un couple généreux de 400 Nm. Une cylindrée de 2.2l qui ne connaît pas encore l’effet downsizing qui gangrène la concurrence, un plus pour Infiniti. En sélectionnant le mode de conduite standard, c’est d’ailleurs le meilleur compromis pour rouler en ville, sur route, dommage pour le mode Eco que je n’ai pas trouvé (inexistant). La boîte automatique à sept rapports est douce et réagit plutôt bien. Les rapports s’enchaînent sans être ultra rapide notre berline premium atteint les 100km/h en 8.5s.
En mode sport, la direction de mon Infiniti Q50 se durcit, la pédale d’accélération est plus réactive. En ressenti l’auto vire à plat, et le comportement sportif de l’auto est sain malgré un poids qui avoisine tout de même1744 kg. L’auto est même surprenante en comportement pour une berline premium. Quelques rappels à l’ordre des aides électroniques me font comprendre que j’ai en ma possession une propulsion, il faut dire que le couple pousse fortement sur l’essieu arrière. Toujours en mode sport je préfère passer les rapports au volant, ça fait plus classe, et surtout entendre rugir ce 4 cylindres diesel n’a rien de flatteur à l’oreille.
En conduite dynamique, mon Infiniti Q50 tient donc le pavé, la colonne de direction électrique pourra dérouter certains, tout est une question d’habitude, je m’y suis fais très vite. La direction est précise, aucune remontée d’information au volant ce qui est une bonne chose pour un confort et un plaisir de conduite confortable. J’en oublie pas la philosophie de la gamme et du segment des berlines premium, où avant tout le confort et la technologie sont les maîtres mots pour gagner sa place sur le podium.
Au quotidien en Infiniti Q50 diesel
En m’installant à bord, le réglage de l’assise est rapide et je trouve facilement la bonne position. Bien sûr mon Infiniti a réussi le test sur plus de 900 km où se fut un réel plaisir de rouler en Infiniti. Au quotidien la Q50 reste confortable malgré une certaine raideur due aux jantes de 19 pouces run flat lors d’un passage sur un nid-de-poule ou d’un dos d’âne. Heureusement le confort royal de l’assise en cuir souple perforé et même chauffant vous plaira à coup sûr. Ça me rappelle le confort moelleux des sièges de certains SUV américains, un point fort. Si vous privilégiez le confort optez pour les jantes de 17 pouces, si le look est votre priorité comme moi, il faudra s’orienter vers la finition sport et ses chaussons de 19 pouces qui sauront l’embellir comme une princesse.
Son point faible, c’est son gabarit, difficile en ville avec ses 4 m80 de longueur, il faudra manœuvrer pour se garer. Heureusement l’arsenal technologique d’aides au stationnement est là pour vous aider, caméra 360 degrés. La Q50 voit tout et me prévient et agit sur les freins si l’obstacle est imminent, j’ai pu tester en vrai ce système de freinage automatique, c’est tout simplement bluffant et sécurisant. Dans les bouchons c’est le top et cela vous évitera les petits accrochages en cas de baisse de vigilance.
Au quotidien, la sécurité active, détection d’angle mort, Active Lane qui vous remet dans le droit chemin ou bien le régulateur adaptatif qui suit et anticipe les périodes de freinage jusqu’à l’arrêt complet, toutes ces choses ne sont pas superflus, je les ai utilisé au quotidien et permettent d’accroître le confort et génèrent moins de fatigue. J’ai également paramétré le mode de conduite Individual, qui me permet de personnaliser de nombreux paramètres, la direction souple..
Le couple répond vraiment bien entre 80 et 120 km/h. Vous pouvez rouler de longues heures sans avoir mal au dos, l’Infiniti Q50 est faite pour faire de long parcours, si l’idée vous vient de parcourir le monde, en Q50 ça sera juste parfait !
En ville, et surtout au feu rouge, le système Start and stop est hasardeux, il stoppe le moteur puis le redémarre sans trop comprendre pour quelle raison puisque j’ai toujours le pied sur le frein 😉
Mis à part ça l’Infiniti Q50 est une auto que j’apprécie et elle pourrait bien faire partie de mon garage de passionné.
Habitabilité moyenne pour l’Infiniti Q50
En matière d’habitabilité, je dois dire qu’il y a mieux et que nous sommes endroit d’avoir mieux pour une berline qui reste la plus longue de sa catégorie. En revanche question habitabilité je m’attendais à mieux aux places arrière. Si deux adultes seront bien assis, l’espace aux jambes n’est pas exceptionnel. Le coffre de 510 litres pourra embarquer les bagages de la famille sans problème, vacances, weekend, no limite !
Consommation raisonnée pour 170 chevaux !
En mode sport et en conduite plutôt douce j’atteins facilement les 6 litres aux 100 kilomètres sur un parcours mixte, ville avec pas mal de feux rouges, et quelques routes et autoroutes sur un parcours domicile-travaille de 30 kilomètres. Au passage des consommations très proches de notre Infiniti Q50 Hybrid que nous avions pu essayer en début d’année.
En mode sport il faudra rajouter un bon litre supplémentaire, les hauts régimes étant favorisés j’atteins les 7,5 litres aux 100 km. Des chiffres raisonnables loin de ceux annoncés comme pour la plupart des constructeurs mais corrects au vu du poids et de la puissance.
Concurrence, l’Infiniti Q50 toujours dans le coup !
La concurrence reste plus que jamais intense et le segment des berlines premium est toujours autant convoité. Et je dois dire que l’Infiniti Q50 tient encore “la route” face à une concurrence qui commence à renouveler ses modèles, les nouvelles Audi A4 mettent la barre très haute sur le plan technologie. L’Infiniti Q50 certes marque le temps et n’a pas à rougir de son offre technologique déjà bien complète, rajouter à cela un équipement de série plutôt bien complet, notre Japonaise reste donc une sérieuse alternative si vous aimez l’exclusivité.
Vidéo, tour du propriétaire en Infiniti Q50 Sport
Infiniti Q50 Sport diesel : les plus & les moins
[one_half]
J’ai aimé
– Son design intemporel
– Son confort, une assise parfaite pour le dos
– La qualité sonore Bose Premium au top !
– L’arsenal technologique toujours d’actualité
– Son coffre de 510 litres
– Consommations raisonnées mixtes de 6 litres
– Direction adaptative DAS très appréciable
– Rouler tous les jours avec est un plaisir !
[/one_half]
[one_half_last]
J’ai moins aimé
– L’habitabilité arrière un peu juste
– Le bruit peu agréable du diesel
– Start and stop hasardeux
– Boîte auto en mode sport pas adapté à la philosophie diesel
– Le poids de 1740 kg, un peu lourde
– L’alternative vers la motorisation hybride peut être recommandée
[/one_half_last]
Bilan, bruyante mais charmante, j’aime mon Infiniti Q50 !
L’expérience en Infiniti Q50 fut très agréable et appréciable. Le segment des berlines premium qu’elle occupe depuis quelques années montre que la Q50 est une réelle alternative face à ses rivales allemandes. Ses points forts sont nombreux, confortable, technologique et raisonnable en consommation. L’Infiniti Q50 vaut le détour sur ce segment Premium. La marque nipponne enregistre une nette croissance de ses ventes, elle plaît et c’est chose bien, de bons signaux positifs qui se vérifient également quasiment tous les jours où je vois de plus en plus de Q50 embellirent nos rues 😉
En bref, la berline Premium, l’Infiniti Q50 en séduira plus d’un, un charme au premier abord centré sur la beauté et la fluidité des ses courbes, mais l’intérieur est digne d’une auto premium. Les finitions et la technologie embarquée démontrent tout le savoir de la marque japonaise qui s’appuie sur une implantation et une expérience au pays de l’oncle sam depuis plusieurs dizaines d’années.
Voir ou revoir notre l’Infiniti 50 vue de l’intérieur.
Voir ou revoir : Essai Infiniti Q50 diesel 2.2d :
Shooting photos
Finition / Technologie
Habitabilité
Comportement sur route
Consommations
Bilan en Q50 Diesel
7 commentaires
Et n’en déplaise aux « majors » du journalisme automobile, dont un site en particulier, dont le nom commence par un « C »… : vos photos sont absolument superbes. Ils feraient bien d’en prendre de la graine.
Merci pour votre compliment, et effectivement nous faisons un réel effort sur les clichés photos lors de nos essais, reportages… Ici la belle carrosserie de notre Infiniti Q50 nous facilite aussi les shooting photos 😉
Le start/stop redémarre parfois lorsque la clim le nécessite, ou encore pour alimenter un fauteuil chauffant, bref, lorsque un organe le réclame, et ce, même avec le pied sur le frein 😉
Constaté sur différents véhicules de différentes marques.
Sinon, j’aime bien le ton de vos articles, félicitations.
Merci Jérome pour ton retour d’expérience, as tu le modèle 2.2d ? En es-tu content au quotidien ?
J’ai pu testé hier soir la version essence hybrid de 364 chevaux. Je n’avais jamais vu ce véhicule avant hier, et les sensations sont vraiments en rdv ! J’ai été scotché du début à la fin, autant par ses options que sa reprise !
Le mélange entre l’electrique et l’essence est une réelle surprise ! Et croyez moi, ça marche très fort !
Je suis enfin en possession d’une Q50 2.2d, c’est une voiture exceptionnelle, et surtout exclusive, on n’en voit pas au Quatre coins de rue. Un rapport qualité Prix en occasion inégalable, une grosse décote certe, mais quelle qualité à bord. Très fier de rouler avec cette voiture, très confortable, un peu bruyante au démarrage mais après on oublie. C’est juste un 2.2D mais le couple fait un peu glisser la voiture en sortie de rond point ou virage, mais l’électronique est là.
Bref j’ai acheter cette voiture sans l’essayer, mais quand je l’ai eu en main, j’en suis tomber amoureux. Vive Infiniti ! ! ! Au passage, le concessionnaire de Rouen est très agréable.
Bonjour
Je possède une Q50 S qui a remplacée ma lagunà gt 4 contrôle de 180 ch
En ma possession depuis 2 jours, je reconnais la finition soignée de l’auto en général mais côté performence elle est à la rue complet
On ne peut pas parler de sport pour cette voiture avec sa boîte auto à retardement et encore je parle du mode sport car sinon c est un camion
Côté tenue de route on passe pas plus fort qu un Renault capture !!!
Sans pousser la mécanique car elle est neuve, je ai fais deux travers en entrant dans les rond point
La boîte auto et la direction électrique ne permettent pas une conduite sportive
En bref une voiture pour papy le dimanche
Je ne ai jamais autant regretté mon ancienne voiture.
Je suis dégoûté d avoir acheté un oignon