La reine des beaux quartiers est à l’essai sur le blog. Une première dont je suis complètement ravi d’essayer ce « kart » survitaminé. J’avais bien en tête d’essayer une icône, un mythe à la « british classe » dont son succès n’est plus à démontrer. Mais lorsqu’on m’a proposé d’essayer la MINI John Cooper Works de 231 chevaux, je dois avouer que j’étais comme un gosse qui attendait ses jouets de Noël avant l’heure. A l’écriture de cet essai, je risque de m’emballer un peu trop devant l’enthousiasme qu’elle dégage. Voyons plutôt ce que cette Mini JCW a sous le capot !
MINI John Cooper Works 231 ch, avis, essais, performances, prix :
Look - 95%
Plaisir de conduite - 80%
Vie à bord - 97%
Comportement - 66%
Prix - 95%
Finition - 73%
84%
La MINI John Cooper Works ou bien JCW est envoutante sur de nombreux points. Radicale avec ses 231 chevaux, c’est un véritable kart sur routes où le plaisir de conduite est bien réel. Une Mini qui a beaucoup de qualités, c’est notre gros coup de cœur à plus de 31 000€ !
La MINI JCW 231 ch en quelques chiffres
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Moteur turbo essence 2 litres de 231 ch
320 Nm de couple
Accélération 0 à 100 en 6,1 secondes
Vitesse max 246 km/h
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1 000 km parcourus
Prix à partir de 31 000 euros
Conso mixte réelle de 6 litres aux 100 km
Malus de 150 €
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La MINI John Cooper Works, l’élégance d’un mythe…
Je crois que la majorité d’entre nous est d’accord avec le titre, et c’est aussi un constat que j’ai pu faire durant plus de 1 000 kilomètres. La Mini John Cooper Works a de la « gueule », désolé mais ça vient du cœur ! Mais bonté divine, elle plaît et elle me plaît. Un charme irrésistible en 3 portes. Beaucoup moins élégante en 5 portes au détriment du design pour son côté pratique.
Revenons sur cette princesse anglaise, une couleur « black green » ne cherchez pas cette couleur au catalogue Mini, elle n’existe pas sous ce nom inventé par moi-même. Pourquoi Black green ? Car quand je la regarde sans y faire attention sa robe est noire, puis lorsque vous la regardez avec attention, sa silhouette est d’un vert anglais du plus bel effet.
Un restylage qui accentue son côté sportif
Sous ce nouveau facelift qui lui va très bien, les changements sont assez minimes mais tout est dans le détail. Je ne vais pas vous faire un long speech dont je perdrais la moitié des intéressés mais je tenais à souligner son regard, un demi-cercle lumineux à LED qui lui donne plus de caractère dans le rétro des autres automobilistes, on me voit de loin. Le sigle John Cooper Works est présent un peu partout sur toutes les faces au cas où vous ne l’auriez pas vu. Ses jantes de 18 pouces aussi élégantes que sportives dont il faudra s’occuper avec le plus grand soin et prendre vos distances avec ses ennemis, les trottoirs au risque qu’elles s’y frottent trop facilement. La face avant et ses bandes noires et rouges nous alertent sur son côté bestial, l’arrière moins exubérant nous dévoile une double sortie de pots, en position centrale façon Cooper S.
L’intérieur est fun et réellement bien fini
Je passe à l’état des lieux du côté de l’intérieur. Je m’assois assez bas et j’observe l’intérieur avec une première réflexion : vos yeux ne vont pas s’ennuyer, c’est un véritable jouet. L’ancien compteur central laisse place à un écran multimédia. L’accoudoir central est l’accessoire indispensable à mon confort et à mon bien être dans une auto. Tout est beau et bien assemblé, quelques inserts en carbone sur le tableau de bord et des surpiqures rouges sur les sièges-baquets et au volant, ce qui vous rappelle que ça risque d’être un peu sportif. Du pommeau de vitesse aux poignées de porte, tout est fun, tout est bien fini malgré quelques plastiques de mauvaise qualité qui subsistent, mais on s’y sent bien, prêt à m’amuser !
Démarrage de la Mini, contact Maestro !
Ne m’en voulez pas, je parle avec mon cœur, la passion que j’ai pu ressentir à bord de ce kart british est assez incroyable. La procédure de démarrage dont je vais vous citer est très importante pour le plaisir de vos oreilles. Je démarre en appuyant sur le joli bouton « Start » à l’allure d’un interrupteur de commande d’un avion, plus précisément d’un avion de chasse, je lance la turbine, puis je sélectionne le mode sport pour libérer un max de kérosène, je sélectionne la boite de vitesse en D, et c’est parti, la Mini de 231 ch décolle !
Braap…Braap..Braap… me dit-elle d’un air insolent ! Mais quelle musique ! Incroyable mélodie que nous livre ce moteur et se pot d’échappement magique ! J’entends le petit « Glougloutte » à chaque décélération, c’est un moment d’émotion que je n’aurais jamais pu imaginer à son volant. Mon cœur bat la chamade, et l’auto en redemande, je suis obligé de m’abandonner à la tentation du plaisir. Je jette un coup d’œil sur ma conso qui elle aussi semble déraisonnablement dynamique, une conso à deux chiffres qui avoisine les 11 litres (je m’attendais à plus). J’en oublie de compter et chaque passage sous un tunnel devient un régal, 1ère, …2ème, … 3ème vitesse, pas besoin d’aller très vite, la MINI JCW vous donne tout dès le début, un pur moment de plaisir !
Un comportement d’un Kart avec un peu plus de poids
Bien calé dans les sièges semi-baquets, Il me faudra une dizaine de minutes pour reprendre mes esprits. Avec ses 1290 kg sur la balance, elle est collée au bitume, sa tenue de route est digne d’un kart et son confort en mode sport me fait comprendre que c’est bien raide. Rassuré sur un châssis rassurant, la Mini John Cooper Works se place au millimètre dans chaque virage, un régal qui se prolonge sur les routes sinueuses des Chevreuses (région des Yvelines). La direction est ultra précise et elle remonte efficacement les informations du train avant. Ca m’aide à bien sentir l’auto, je ressens au volant l’efficacité du châssis, je place mes roues avant où je le souhaite tout en ayant une idée très précise de la frontière à ne pas dépasser. Sur les chapeaux de roues, l’arrière se place et glisse légèrement, bien géré par l’esp, la Mini JCW est un vrai jouet avec lequel je ne me lasse nullement d’être à son volant.
Le mode « Green » ne vous empêche pas d’être à l’heure !
Une fois l’euphorie passée qui me diabolisait à en perdre la tête, je reviens à la raison en passant au mode » Green », un mode de conduite économique qui soulage les suspensions dont l’objectif est tout aussi clairement de vous détendre. Le but annoncé est de faire des économies de carburant dans un confort général plus qu’acceptable au regard du mode sport radicalement diabolique. Pour cela, la direction s’assouplit, l’accélération est moins réactive et la sonorité envoutante est canalisée pour ne pas réveiller le diable qui sommeille en vous. Incroyable mais vrai de vrai, en conduite « normale », disons en conduite plutôt cool, ma conso tombe à 5,6 litres aux 100 km pour mes trajets quotidiens du type « Maison > Crèche >Travail ».
Je me dis qu’il est toujours étonnant d’avoir 231 bourrins sous le capot et de consommer si peu. Je me félicite de cette surprise et non de cet exploit que chacun est capable de reproduire voire de battre mon record. Ce que je retiens de ce mode « Green », c’est le plaisir de conduire une auto au caractère doux et docile avec une pensée pour le porte-monnaie. Clairement ce mode « vert » rend la Mini John Cooper Works agréable à conduire quotidiennement, elle en devient une citadine sportive polyvalente et place la barre haute pour sa concurrente directe, sans la cité, l’Audi S1.
Mini John Cooper Works : l’équipement est riche
Sur cette version haut de gamme, la Mini à quasiment les derniers équipements de série, affichage tête haute, régulateur de vitesse adaptatif, caméra de recul, un écran multimédia généreux, démarrage sans clés, et j’en passe et des meilleures….
Elle n’en oublie pas la qualité de son excellent système audio Harman Kardon même si au premier abord le mode sport vous obligera à préférer les vocalises du double pot d’échappement. Une option que j’apprécie, c’est bien le toit panoramique et ouvrant qui donne et souligne réellement l’élégance de l’intérieur, beaucoup plus lumineux également.
Équipements en option
Peinture métallisée : 570. Bandes de capot : 130. Sellerie cuir et tissu/100% cuir : 660/1 500. Navigation GPS et autoradio Mini Visual Boost : 1 860. Système de stationnement semi-automatique avec radars avant : 450. Caméra de recul : 350. Affichage tête-haute : 650. Clef mains-libres : 300. Rétros rabattables électriquement : 210. Sièges chauffants : 300. Suspension pilotée : 550. Toit ouvrant panoramique : 950.
Une Mini JCW, quoi de plus qu’une Cooper S ?
+ de 7 000€ en boite auto qu’une Cooper S
+ 39 chevaux de puissance en plus
+ Un pot d’échappement à la sonorité plus mélodieux
+ Une exclusivité accrue à bord de la JCW
Au quotidien, facile les déplacements en Mini ?
Du point de vue conduite, la Mini se débrouille plus que bien en ville, avec sa direction douce et agréable. Un petit point négatif quand même, son rayon de braquage reste assez court, là où d’autres citadines sont plus douées dans cet exercice. Avec sa boite auto à 6 rapports qui est agréable d’utilisation tant en mode éco qu’en mode sport, faire de la route ne me découragera pas même si l’on est loin du confort d’une compacte ou d’une berline.
Concernant la question de l’habitabilité et c’est aussi son point faible de la catégorie, l’espace à bord pour le passager avant et son conducteur est très appréciable. Là où ça se gâte, c’est à l’arrière puisque notre modèle 3 portes peut accueillir 4 personnes. Et pour cela il faudra se serrer un peu pour que deux adultes puissent s’installer à l’arrière. Quant au coffre, je m’attendais à plus petit sur le volume, 211 litres certes ce n’est pas énorme, mais facilement logeable je trouve pour quelques courses, pour la poussette, elle restera à la maison. Au niveau de la visibilité, il y a clairement mieux, c’est une histoire de compromis sur le design. On a donc rien sans rien, on y verra plus clair grâce à la caméra de recul qui vous aidera à sortir plus facilement.
231 ch, une auto faite pour s’amuser sur le circuit
Je vous le disais il y a quelques lignes au-dessus de nous, j’ai pris mon pied avec cette auto tant sur la sonorité que sur son efficacité en matière de châssis et de plaisir de conduite. Figurez-vous que j’ai pu assister en avant-première en mars dernier à essayer les premières JCW en action sur le circuit du Bugatti au Mans. À cette occasion Exclusive Drive organisait sur deux journées des sessions de pilotage avec de nombreux « gentlemans driver » sur le circuit de la Sarthe. À son volant, la Mini JWC était bluffante d’efficacité, dans les virages, on tenait quasiment les mêmes passages de vitesses que des Porsche. À chaque passage de vitesse » le Braap » du pot d’échappement qui titille les oreilles résonne dans les stands. La Mini a donc du potentiel également sur circuit ce qui la rend finalement accessible pour faire des sorties de pilotage avec un budget « raisonnable ». C’est peut-être cette raison que cette Mini JCW est mon gros coup de cœur de l’année, une auto-ultra polyvalente, capable de circuler en ville avec la plus grande facilité, une conso qui peut être raisonnée la semaine, et le weekend vous lâchez tous les chevaux en toute sécurité sur circuit. Je pense que je viens de cerner tout le potentiel d’une Mini John Cooper Works, le plaisir de rouler tous les jours
PS : Je n’ai pas encore une de rétrocommission de la part de MINI, ça ne saurait tarder 😉
En consommation, la Mini tient-elle aussi la route ?
D’après mon parcours de plus de 1 000 kilomètres, j’ai été agréablement surpris par les consommations de cette MINI JCW, en conduite raisonnée je tournais autour des 5/6 litres aux 100 km tandis qu’en conduite dynamique la conso moyenne s’affichait à environ 11 litres. L’autonomie annoncée était de 500 km, un chiffre qui se base sur ma conduite « cool » des kilomètres précédents.
Mini John Cooper Works : prix, concurrence, cible, …
La MINI John Cooper Works et ses 231 ch ne concurrence presque aucune autre citadine de la catégorie sportive. Son prix premium et ses performances font qu’il n’est pas possible de la comparer à une Abarth 595, à une 208 GTI ou encore à une clio IV RS.
Seule l’Audi S1 de 230 chevaux pourra venir concurrencer la Mini JCW. Mais l’Audi se montre plus efficace et performante avec ses quattre roues motrices et plus pratique avec ses 5 portes. En revanche une sonorité en retrait et un centre de gravité plus haut qui laisse présager que la JCW met la barre un peu plus haute en sensations. Du côté finance, l’Audi et la Mini reste accessible dans la même gamme de prix. La MINI JCW s’en sort côté tarifs puisque le prix de la MINI JCW est légèrement inférieur à l’Audi S1, la grande différence viendra lorsqu’il faudra appliquer le douloureux Malus, 150 € seulement pour la JCW et 2200€ pour la S1, à vous de choisir.
Prix, tarifs : Mini JCW 2015:
Prix d’attaque : 31 000€
Prix de notre modèle d’essai (avec option): 45 000€
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On aime :
– Son look
– Tenue de route incroyable
– Consommations sobres
– L’intérieur fun
– La sonorité de l’échappement
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On aime moins :
– Rayon de braquage
– Jantes facilement rayables
– Prix premium
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En résumé : La Mini JCW c’est mon gros coup de cœur !
Entre passion et raison, mon essai s’enthousiasme à son volant durant plus de 1000 kilomètres. Cette Mini John Cooper Works m’a procuré pas mal de plaisir et de sensations. Un châssis performant et polyvalent, conduire tous les jours de la semaine reste agréable. Et pour ceux qui auraient l’intention de se faire plaisir sur circuit, la Mini JCW en est capable. Ajouter à ce cocktail détonnant, le plaisir de rouler dans une auto franchement bien stylée, élégante, et chic. La JCW est une icône à part entière où le plaisir de rouler en Mini reste intact. Ce millésime 2015 conserve avec brio les gênes de ses ancêtres tout en améliorant sa technologie et son confort. Seul son prix premium vous fera peut être réfléchir, quoi qu’il en soit, ce petit kart bodybuildé et au caractère bien trempé m’a procuré beaucoup de plaisir. La Mini JCW continue de perpétrer l’histoire de la passion automobile.
Bonus pour notre MINI JCW, photos, vidéo…
4 commentaires
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BONJOUR ,
DEUX ANS DEJA QUE L’ON POSSEDE LA MINI COOPER WORKS ,
QUE DU BONHEUR….!
Bonjour Marc, merci pour votre retour d’expérience en Mini John Cooper Works, un vrai plaisir à son volant.