Audi nous conviait aux 24 heures du Mans en juin dernier, 24 heures de folie durant lesquelles j’ai pu vivre de nombreuses sensations. Rouler en convoi de belles caisses et se rendre sur le circuit des 24 heures du Mans n’arrive pas tous les jours, retour sur cet événement.
Départ samedi matin 7h00 de Paris pour environ plus de 2 heures de route sous bonne escorte puisque nous partons avec 3 caisses aux caractères bien différents qu’appréciables, au total nous avons 907 chevaux sous le capot !
Au banc d’essai, la nouvelle Audi RS3 367 ch, à son volant c’est un réel plaisir d’entendre la sonorité de l’échappement, le 5 cylindres est onctueux et mélodieux à chaque sollicitation. Les passages aux péages nous donnent le droit de faire quelques accélérations pour comprendre que de passer de 0 à 130 km/h en quelques secondes est plus que jubilatoire, cette auto est un démon !
Avec cette couleur rouge Catalunya on ne passe pas inaperçu sur l’autoroute A11. La RS3 accroche le bitume, elle atteint les 100 km/h en seulement 4,3 secondes, bienvenue dans le monde RS …
À l’essai également la nouvelle Audi TTS de 310 ch, à son bord ce qui saute aux yeux outre sa couleur jaune, c’est bel et bien son compteur digital, un écran multimédia à la mode. Le Virtual Cockpit dont je reprends le nom officiel, est simplement ultra bien fait, néanmoins il vous faudra un peu de temps pour vous habituer au fonctionnement.
Le problème, c’est que vous y prenez vite goût et revenir au volant d’une auto qui ne possède pas le Virtual Cockpit, c’est un peu comme faire un bon en arrière, une claque, un retour vers le passé. Dommage que dans la RS3 le Virtual Cockpit ne soit pas proposé.
Côté moteur, l’Audi TT S pousse assez fort puisque les 310 ch se font bien ressentir. Seulement 4,6s pour accrocher les 100km/h, une auto redoutable sur piste dont j’ai pu vérifier ses capacités sportives sur le circuit de la Ferté-Gaucher lors des Audi Experience. La prise en main est rassurante, dès les premières secondes on se sent en sécurité, le quattro contribue également à ce sentiment de sécurité malgré la puissance. La sonorité de l’échappement est travaillée mais pas autant que l’Audi RS3.
Puis c’est autour de l’Audi TT cabriolet TFSi de 230 ch de pointer le bout de son nez, c’est une autre philosophie, rouler tranquille cheveux aux vents. Si toutefois un « mini cake » vous chatouille le pare-choc arrière, vous pouvez compter sur le moteur TFSI de 230 bourrins pour déguerpir comme un guêpe. Pour rappel la moins puissante de notre convoi accélère déjà fort avec un 0 à 100 km/h effectué en 5,3 secondes. La boîte S-tronic est un régal de douceur et de sportivité.
Une arrivée sur le circuit du Mans en couleur, nous laissons ces 3 autos se reposer pendant 24 heures, le temps d’une course déjantée et populaire. La suite vous la connaissez… Porsche remporte les 24 heures du Mans 2015, de belles rencontres dont mon entrevue avec le fabuleux pilote Frédéric Sausset. Deux jours exceptionnels dont pour les plus curieux je raconte ce weekend de folie dans cet article intitulé « 24 heures du Mans, un rêve de gosse« .
Dimanche, 17h00, départ du Mans, c’est un véritable défilé aux 4 anneaux dont notre convoi attire les regards. Un retour tranquille sur autoroute et c’est à notre tour je croise de belles créatures, Porsche GT3 RS, Aston Martin, Ferrari… Après quelques bouchons parisiens, nous arrivons à 20h sur Paris. L’heure de revenir à ma réalité, avec la tête remplie de bons et beaux souvenirs …
Tous mes remerciements à Audi France pour leur accueil, leur partage et leur passion de l’automobile.